Agde Gagnant

Pour une ville meilleure


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Elections départementales

Ces derniers temps, la question de mon éventuelle candidature aux élections départementales du mois de mars m’a été posée. Pour tout vous dire, je n’y pensais pas. Il est vrai que j’avais été le candidat investi par l’UMP lors des cantonales de 2008. J’avais accédé au second tour, mais je m’étais alors retiré afin qu’une « triangulaire » aux probables effets néfastes soit évitée. La question qui m’est posée aujourd’hui est donc légitime.
J’y ai bien réfléchi et m’en suis aussi entretenu avec les membres du club « Agde gagnant » que je préside. Ma conclusion est simple : je ne suis pas candidat à ces élections. Cela ne signifie pas que je ne m’intéresse pas à la vie et à l’action publique. C’est tout simplement qu’une candidature en dehors des partis politiques risque fort d’être inutile. En effet, j’ai mené une liste solide aux dernières municipales d’Agde dans ces conditions, avec un programme structuré et de sérieuses propositions (comme les électeurs le réclament souvent), tout cela pour un résultat bien décevant. L’élection départementale du mois de mars étant encore plus politique, je ne peux donc jouer un rôle vraiment utile. Dont acte !
Henri COUQUET


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C.R. réunion 11/12/14

C’est jeudi dernier que notre cercle de réflexion « Agde gagnant », piloté par Henri Couquet, s’est réuni afin d’aborder certains sujets d’actualité. Et tout d’abord ces très étranges élections départementales, a priori prévues pour le mois de mars, mais dont les modalités précises ne sont toujours pas données par la préfecture contrairement au fonctionnement habituel. Par ailleurs, ces élections sont tout autant étonnantes par leur contenu. Personne ne sait exactement quelles seront les compétences de cette future assemblée, ni ce que sera vraiment son territoire. En effet, la métropole montpelliéraine, qui va exister à partir de janvier prochain, va confisquer une grande partie du département ! A noter que les futurs élus départementaux issus du territoire de la métropole siègeraient dans une assemblée rurale, c’est-à-dire concernant le reste du département, alors qu’ils n’en seraient pas élus. Ainsi, dans le cadre de la réforme territoriale, après avoir voulu supprimer les conseils généraux, puis en décidant de les garder en les modifiant, puis en les amputant des métropoles, puis en repoussant les élections, puis en envisageant de les repousser à nouveau, puis en constatant que c’était impossible, nous allons au total nous retrouver dans une situation si confuse, si inepte, que la population risque fort de bouder un scrutin farfelu et dont on ne peut apprécier l’utilité à ce jour. Il ne faudra pas le lui reprocher. Au total, ces futurs élus peu représentatifs risquent de n’avoir qu’un rôle fantoche et avec, en plus, l’épée de Damoclès de leur inéluctable disparition. Ces ambitions de réformes décousues, sans méthode suivie, aux résultats probablement calamiteux, sont tout sauf enthousiasmantes. Ces tergiversations sont même inquiétantes ! Un sujet sur lequel nous reviendrons.
Lors des échanges, plusieurs autres sujets ont été abordés. Ceux-ci sont liés à la gestion municipale et à l’état des finances locales. Dernièrement, la presse a présenté le classement des villes les plus endettées, avec Agde au sixième rang national et au premier rang régional. Comme à l’accoutumée, le fait de ramener à la dette par habitant en résidence principale, ou alors en la calculant en tenant compte des résidences secondaires, débouche sur l’éternelle polémique sur ces chiffres. Pour comprendre, il suffit de faire beaucoup plus simple. La dette officielle de notre ville est à ce jour de 75 millions d’euros. C’est 22 millions de plus qu’en 2006 où elle avait été ramenée progressivement à 53 millions (soit une augmentation de 42% en sept ans). Quant à elles, nos recettes annuelles sont de 67 millions d’euros. L’endettement de la ville d’Agde atteint donc aujourd’hui 112% de ses recettes.
C’est cette situation financière qui amène probablement notre municipalité à se défaire de son foncier « intéressant ». Après toute une série de ventes tout au long de ces dernières années, nous pensions que les terrains municipaux vendus par la ville au mois de septembre étaient les derniers. Mais voilà maintenant qu’elle met à la vente l’ancien terrain de rugby. Après en avoir cédé une partie à l’agence pour l’emploi (qui aurait très bien pu se développer sur son site du centre-ville), voilà qu’elle se défait des 9000 m2 restants, afin d’y laisser réaliser une résidence sénior « de préférence ». Pour développer la dynamique en direction des jeunes de notre cité on peut sûrement trouver mieux! Au demeurant, les deux ou trois millions d’euros récupérés seront dépensés dans l’année. Par contre notre actif foncier municipal s’en trouvera très affaibli. C’est très dommage. Ce n’est pas un bon choix, d’autant plus que la gendarmerie contigüe va être délocalisée vers Marseillan. Ainsi, tout ce grand espace public central, s’il avait été préservé, à proximité immédiate du collège et du lycée, aurait pu devenir un site extrêmement approprié pour accueillir un IUT par exemple. Nous constatons une fois de plus qu’une vraie politique active en direction des jeunes, leur ouvrant des perspectives d’avenir professionnel, reste toujours à créer en Agde.
Cathy POST, secrétaire « Agde gagnant ».


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Réunion de rentrée

En ce début d’octobre, le cercle de réflexion « Agde Gagnant » a effectué sa réunion de rentrée, pilotée par le président de l’association Henri COUQUET et en présence du vice-président Achille IRAILLES, de la secrétaire et de son adjointe Cathy POST et Bénédicte MONDY, ainsi que du trésorier Christian RIETTE.
En préambule, Henri COUQUET a rappelé le principe pragmatique qui guide les débats. Le cercle n’est pas un outil de positionnement politique, mais le lieu de « réflexions et d’actions touchant à l’équilibre environnemental, social et économique d’Agde et de son territoire ». Cela n’empêche aucunement chacun d’avoir ses propres opinions politiques par ailleurs.
L’assemblée s’est donc livrée à un tour d’horizon touchant aux dossiers locaux ayant des conséquences directes ou indirectes sur la vie de nos concitoyens. Tout d’abord le constat d’une saison touristique plutôt mitigée, les bilans inquiétants des sociétés d’économie mixte (SEBLI, SODEAL) gérant des pans importants de notre cité, toujours la tutelle de l’Etat qui exerce un droit de préemption sur les ventes immobilières dans notre ville (malgré la construction de nouveaux logements sociaux à Agde), l’état des finances municipales plutôt exsangues malgré la vente systématique du foncier communal encore cet été (c’étaient les derniers terrains intéressants), le lancement des études de faisabilité pour modifier l’entrée du Cap faisant de ce projet forcément coûteux la priorité municipale ! Autant de sujets sur lesquels nous devrons revenir plus précisément car déterminant fortement l’avenir agathois.
Au niveau de notre territoire, c’est-à-dire essentiellement de notre Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée, nous pouvons observer que le problème majeur posé par le déficit d’emploi n’est pas en bonne voie de guérison. En effet, le projet de la ZAE de la Capucière à Bessan, sensé générer 850 emplois, est en panne sèche après le rejet de ce dossier par l’administration. Il faut revoir la copie, et c’est loin d’être évident ! L’aménagement prochain du rond-point attenant n’est pas le signe de la réalisation de la zone, mais simplement une transformation du carrefour par le Département.
Il est par ailleurs prévu que deux compétences importantes soient retirées aux communes pour passer à l’Agglomération. Il ne s’agit pas des moindres : la gestion de l’eau et de l’assainissement. Pour ce qui concerne la ville d’Agde, cela représente deux budgets annexes loin d’être négligeables, avec une dette de l’ordre de 14 millions d’euros pour l’assainissement seulement.
D’autre part, les ailes mobiles (plutôt coincées) du centre aquatique d’Agde ont coûté si cher, que la couverture prévue par la CAHM de la piscine de Pézénas a dû être abandonnée. En conséquence, la population et les groupes du nord de l’Agglo surchargent le centre aquatique agathois.
Au sujet du traitement des déchets, le leurre de la torche à plasma, dénoncé en son temps, a débouché sur la poursuite de l’Ecopôle de la Valasse, route de Coussergues. La société porteuse du projet aura réussi le tour de force de l’imposer et, au final, d’y inclure nos collectivités chargées du traitement des déchets (CAHM, SICTOM). Nous assistons donc à la réalisation d’un énorme centre d’enfouissement (décharge) qui va recueillir des dizaines de milliers de tonnes d’ordures par an et d’une usine de méthanisation semblable celle de Montpellier (Amétyst) dont les problèmes de fonctionnement et les nuisances n’engagent pas à l’optimisme.
Vous le voyez, des dossiers majeurs, parmi d’autres, pour lesquels les avis, les réflexions, les analyses et les propositions peuvent être utiles. Nous essaierons d’amener simplement notre contribution à ces questions publiques, dans un esprit constructif, même si l’évidente sensibilité de ces sujets peut parfois agacer les acteurs. Mais comme disait un des participants : « On ne nous dit pas toujours tout, parfois on nous ment un peu (ou beaucoup), nous devons donc nous faire notre propre idée ».
La secrétaire, Cathy POST.


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C.A. AGDE GAGNANT

C’est samedi 21 juin, premier jour de l’été, que le conseil d’administration de l’association « Agde Gagnant » s’est réuni afin d’examiner son ordre du jour. Tout d’abord, le conseil d’administration a procédé au renouvellement du bureau chargé d’assurer la poursuite des activités du cercle de réflexion « Agde Gagnant » créé depuis bientôt quatre ans.
Christian Riette et Alain Vasquez furent reconduits dans leurs responsabilités de trésorier et trésorier adjoint. Par ailleurs, Cathy Post et Bénédicte Mondy furent désignées respectivement secrétaire et secrétaire adjointe de l’association. Achille Irailles est nouvellement chargé, quant à lui, en tant que vice-président, d’épauler Henri Couquet qui a été reconduit à la présidence de l’association.
Les échanges qui s’ensuivirent furent particulièrement sérieux et approfondis. Bien évidemment, le cercle de réflexion continue à s’intéresser à la vie publique agathoise, ce qui est sa vocation première. A ce sujet, je rappelle ci-dessous l’objet et le but de notre association : « Association d’intérêt à la vie publique. Elle a vocation d’analyse, de réflexion, d’information, de communication et de proposition sur tous les sujets pouvant contribuer à l’équilibre environnemental, social et économique d’Agde et des Pays d’Agde ».
Même en période post-électorale, cet intérêt ne va pas décroissant pour nous. Notre engagement déterminé et bénévole reste le même. Nous sommes toujours prêts à défendre les intérêts des agathois, anciens ou nouveaux, du centre-ville, du Cap ou du Grau.
Nous reviendrons vers vous dans un proche avenir. Bien à vous,
Cathy POST, secrétaire « Agde Gagnant »


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Elections municipales dans cinq mois

Voilà maintenant plus de cinq ans, exactement six mois après les élections municipales de 2008, que j’avais exprimé publiquement ma désapprobation face au virage à 180° effectué par Gilles D’Etorre et sa majorité municipale (dont je faisais alors partie). Contrairement à nos engagements électoraux, ceux-ci avaient alors décidé d’opérer un matraquage fiscal massif dès 2009 en augmentant le taux local d’imposition de la taxe foncière de presque 10%, en supprimant l’abattement de 15% à la base de la taxe d’habitation, en créant toute une série de nouvelles taxes et en augmentant toutes celles déjà existantes.
A la suite de ce désaccord majeur, je suis devenu simple conseiller municipal indépendant. Tout au long de ces cinq dernières années, dans des conditions très difficiles, cela ne m’a pas empêché d’intervenir publiquement sur de nombreux dossiers et d’informer au mieux la population agathoise. Toutes les informations que j’ai amenées et toutes les analyses que j’ai livrées n’ont jamais été remises en cause. En de très nombreuses occasions, j’ai exprimé des critiques, des remarques, mais aussi des conseils au sein de l’assemblée municipale. Je n’ai pas hésité non plus à présenter des propositions susceptibles d’améliorer la gestion de notre ville et l’état de ses finances. Comme vous le savez probablement, tout cela n’a jamais été pris en compte.
Parallèlement, voilà plus de deux ans déjà, j’ai créé un cercle de réflexion, baptisé « Agde Gagnant », qui a élaboré de nombreuses propositions dont certaines ont été exposées en conférences ou réunions publiques dans les trois principales entités de notre commune. Chacun, y compris la municipalité, pouvait s’en saisir. Ce n’est toujours pas le cas !
C’est pourquoi, dans la suite de cette action suivie, particulièrement bénévole, le moment est venu de logiquement passer à un autre niveau d’implication publique. Dans un esprit résolument constructif, ce nouvel engagement permettra, je l’espère, de mieux répondre aux besoins de tous les agathois, besoins bien trop souvent oubliés. Je vous informerai donc très prochainement de cette nouvelle étape de mon action publique. A bientôt !
Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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Vers quel tourisme ?

Peut-on se contenter d’accroître nos capacités d’accueil en pensant qu’elles vont se remplir automatiquement chaque saison touristique venue ? Bien sur que non. Cela commence à apparaître comme une évidence. C’est pourtant ce que semble penser notre maire quand il affirme publiquement, et à de nombreuses reprises, que notre chance c’est que « le tourisme n’est pas délocalisable ». C’est un argument qu’il assène souvent, en particulier quand il essaie de rassurer la population sur notre situation bien peu enviable en terme de chômage.
Cette affirmation péremptoire (« le tourisme n’est pas délocalisable ») est une incroyable erreur de jugement. Bien au contraire, rien n’est plus délocalisable que le tourisme. En effet, toutes sortes de raisons, pas toujours prévisibles, bien souvent d’impact rapide, peuvent orienter les touristes vers d’autres destinations. Nous le voyons cet été avec l’Espagne (moins chère) ou la Grèce (à nouveau attractive). Nous ne pouvons écarter non plus que les pays d’Afrique du nord parviennent à se stabiliser et alors à ponctionner une large part du potentiel clientèle. Toutes ces influences, et bien d’autres, font que les touristes sont éminemment délocalisables. Bien entendu les infrastructures qui les accueillent, elles, ne le sont pas. Mais quel serait l’avenir de résidences à moitié vides ?
Le tourisme est donc chez nous une activité économique majeure à suivre de très près, et j’ajouterais … sérieusement ! Il ne suffit pas de déclarer « il faut tendre vers le haut de gamme » pour que cette affirmation se traduise concrètement. Le Cap d’Agde ne devient pas Saint-Tropez et les « Hérault du cinéma » sont bien loin du festival de Cannes. En l’occurrence, ce slogan sonne plutôt comme une incantation, bien peu suivie d’effet. Et quoiqu’il en soit, que sont donc les touristes venus jusqu’à présent chez nous ? Que sont donc les résidants ? Du bas de gamme ? Et nous, les locaux, sommes-nous considérés comme des ploucs ? Cette approche maladroite de la question va surement faire très plaisir à nos visiteurs habituels !
Toutefois, faire évoluer notre politique touristique est une nécessité permanente, si nous voulons rester véritablement concurrentiels sur le marché du tourisme devenu mondial. Il ne s’agit pas de rêver à je ne sais quel « haut de gamme » inaccessible, il s’agit de s’adapter aux goûts actuels pour que les gens continuent à avoir envie de venir chez nous et qu’ils s’y sentent bien. Dans les semaines à venir, nous préciserons ce qui pourrait devenir une nouvelle politique touristique adaptée à notre territoire et à nos stations. Un sujet largement déterminant pour notre avenir commun, si nous voulons qu’il soit véritablement durable !
Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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Péché d’orgueil ou aveuglement ?

Lors du dernier conseil municipal, nous avons dû constater, au cours de la présentation des comptes 2012 de la SODEAL, que le déficit de gestion du camping de Baldy, à hauteur de 166 683 euros, était intégré dans la globalité des comptes de notre société d’économie mixte (liasse fiscale). Cela pose un vrai problème. En effet, la SODEAL gère sous forme de DSP (délégation de service public) des équipements municipaux : les ports, les berges de l’Hérault et le centre nautique, les campings de la Clape et de la Tamarissière. En ce qui concerne le camping de Baldy, il s’agit d’un équipement privé seulement pris à bail par la SODEAL. Ce camping ayant été en déficit en 2012 (et pour les cinq ans à venir selon le président de la SODEAL Sébastien Frey), ce sont donc les résultats d’équipements publics municipaux qui renflouent (et renfloueront pendant cinq ans au minimum) un équipement privé. En l’occurrence, ce sont essentiellement les usagers des ports par leurs abonnements, principale recette de la SODEAL. Ce problème de destination de fonds d’origine publique a de fortes chances d’être relevé par la Chambre Régionale des Comptes, avec toutes les conséquences qui peuvent s’ensuivre. Notons par ailleurs que les investissements réalisés sur place, à hauteur de 2,2 millions d’euros, en particulier pour réaliser un espace aquatique dont un bassin de 28 mètres de long, financés par le recours aux emprunts, ont contribué fortement à alourdir de 75% la dette de la SODEAL en 2012.
Dès le départ, j’avais pourtant mis en garde notre maire, lors de la présentation du projet de bail en conseil municipal. J’avais attiré précisément son attention sur le problème posé en cas de déficit de gestion de l’équipement privé. Notons au passage qu’un autre type d’organisation évitant cette problématique était tout à fait possible, sans que ce soit bien compliqué. Comme d’habitude notre maire n’a rien voulu entendre, les conseils lui étant apparemment insupportables. C’est un état de fait coutumier dans notre conseil municipal. Par exemple, pour rester dans le domaine de la SODEAL, le maire s’est entêté à maintenir une délibération instituant un nouvel avenant avec cette société (avenant n°6), alors que je lui faisais remarquer que le conseil portuaire n’ayant pas été consulté au préalable, comme le code maritime l’exige, il valait mieux sursoir. Résultat, le contrôle de légalité de la Préfecture a rejeté cette délibération, et la procédure a dû être reprise à zéro, avec un avenant n°7 reprenant tous les avenants depuis l’année 2008 (ce qui en dit long sur la validité des avenants précédents).
Il en va ainsi du fonctionnement bancal de notre municipalité depuis quelques années. Les conseils, même avisés, sont systématiquement rejetés avec mépris. Les interventions, quelles que soient leurs natures, sont qualifiées d’opposition, et il faut entendre en quels termes pour en apprécier la rare élégance. Ce comportement, outre qu’il dénote un grave manque de sérénité dans la gestion de nos institutions locales, a malheureusement aussi pour effet de compliquer les affaires municipales, avec des conséquences négatives à tous niveaux, y compris au niveau financier et donc pour les usagers et les contribuables. A défaut de modestie, un minimum de logique aurait pu éviter ce gâchis. Ce n’est manifestement pas pour aujourd’hui.
Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant ».


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Réunion centre ville

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PROJET DE VILLE et CENTRE VILLE

Comment mettre en œuvre le souhait profond de la population qui est de revoir un centre ville plus actif, plus vivant et plus agréable ? Nous aborderons cette question déterminante pour le devenir de notre commune, le vendredi 31 mai à 19h à la Maison du cœur de ville. Loin des déclarations d’intention habituelles, nous proposerons des solutions étudiées, applicables et recadrées par rapport à l’ensemble de notre territoire. Je vous y invite.

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde gagnant »


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Réunion publique

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J’organise, avec le cercle de réflexion « Agde gagnant », une réunion publique le samedi 9 mars à 10h au Palais des congrès du Cap d’Agde. Vous y êtes cordialement invités. Le thème de cette réunion est l’évolution des quartiers de notre commune : Malfato, Rochelongue, Île des loisirs, quartier naturiste, centre ville, etc… Vous avez le droit de connaître la vérité sur leur situation et sur leur avenir. Vous devez pouvoir aussi exprimer vos véritables attentes. Ce sont les buts de cette réunion.

MALFATO/ROCHELONGUE : pourquoi cette future zone à construire depuis des années ne se débloque-t-elle pas, alors que juste à côté la mairie cède presque deux hectares de terrains municipaux à un promoteur pour y réaliser une résidence hôtelière supplémentaire ?

ÎLE DES LOISIRS : pourquoi notre maire a-t-il officiellement lancé une concertation en vue de la création d’une ZAC, et puis silence radio, on ne dit plus rien ?

QUARTIER NATURISTE : pourquoi délivrer le permis de construire d’un énorme immeuble de plus de vingt mètres de haut, alors qu’en été le quartier est congestionné et que les difficultés de stationnement sont à leur paroxysme ?

CENTRE VILLE : où en sommes-nous exactement des opérations immobilières qui devaient le régénérer ?

Bien entendu, nous pourrons répondre aussi aux questions sur d’autres quartiers. Nous préciserons aussi le coût de certaines réalisations municipales : extension du golf, centre port, centre aquatique, etc … Tout cela, « combien ça coûte » ?

En tant qu’élu municipal, vous avez compris que je ne fais pas partie du troupeau de moutons de Panurge. Depuis toujours, je m’exprime sur les décisions municipales, je fais des propositions alternatives quand je le juge utile, je communique par voie de presse afin que vous soyez informés d’une manière pour le moins « complémentaire » à la communication municipale « officielle ».

Aujourd’hui, je viens carrément devant vous, publiquement. Je viens tenir un langage de vérité. De nos jours, ce n’est ni chose courante, ni chose facile. J’en prends le risque.  J’espère que vous viendrez nous rencontrer le samedi 9 mars au Palais des congrès, pour aborder d’une manière vraie et sincère tous ces sujets qui nous concernent . Il s’agit de parler concrètement de notre commune, d’aborder les questions au réel, en dehors de tout a priori politique et dans le but de répondre véritablement aux besoins de la population.

Henri COUQUET , conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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FERMETURE DE CLASSES A AGDE

Après avoir fermé trois postes l’an dernier, l’Académie prévoit la fermeture de deux autres classes pour la prochaine rentrée scolaire en Agde. Voilà un nouveau mauvais coup porté à nos écoles, et qui plus est, là où ça fait le plus mal : en centre ville. Il est prévu la fermeture d’une classe à l’école élémentaire Anatole France et d’une autre à l’école maternelle Marie Curie.

Dans une ville pourtant en expansion démographique, voilà une nouvelle fois le résultat du manque d’intérêt municipal à la délocalisation de nos jeunes, ceux-ci étant contraints de s’installer là où l’accession à la propriété est plus abordable. Sensible à ce problème d’installation familiale, je propose depuis des années que nous prenions des mesures municipales afin de contrer cette « hémorragie » de nos forces vives, avec la création de lotissements communaux par exemple, sans être entendu malheureusement.

Il est vrai que quand on parle dynamisme de la ville à notre maire, il répond création de maison de retraite ! Il serait temps d’élargir la vision à tous âges.

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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Questions à Henri COUQUET

Evolution des quartiers

Marc Chevrolat : Vous envisagez de communiquer prochainement sur l’évolution des quartiers de notre commune. Pour quelle raison ?

Henri Couquet : Parce que je pense que les agathois ont besoin, au minimum, d’une information complémentaire à la communication municipale « officielle ». Celle-ci est pour le moins incomplète, quand elle n’est pas manipulatoire.

Angèle Thomasset : Qu’allez-vous faire ?

H.C. : J’organise, avec le cercle de réflexion qui m’accompagne, une réunion publique d’information le samedi 9 mars à 10h au Palais des congrès du Cap d’Agde. J’invite nos concitoyens à venir échanger avec nous, en toute simplicité, sur l’évolution des quartiers de notre commune.

M.C. : Quels sujets allez-vous aborder ?

H.C. : J’ai l’intention d’aborder les sujets touchant les quartiers de Malfato, de l’Île des loisirs, du village naturiste, de Rochelongue, du centre ville et de répondre à toute question les concernant. Nous pourrons aussi parler de toute autre zone de notre commune, si le public le souhaite bien entendu.

A.T. : Pourquoi cette initiative innovante ?

H.C. : Je pense profondément que les agathois, et nos concitoyens en général, méritent une information précise et qu’on arrête surtout de les prendre pour des benêts. C’est de leur avenir et de celui de leur environnement qu’il s’agit. Je considère qu’ils sont en droit de tout savoir et d’exprimer aussi leurs véritables attentes. Je suis un élu municipal et vous avez bien compris que cette fonction bénévole ne consiste pas pour moi à rester sagement assis en disant « amen » à toutes les décisions.

M.C. : Vous allez dire la vérité aux agathois ?

H.C. : Exactement, comme toujours !

Entretien recueilli par Angèle Thomasset et Marc Chevrolat.


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URGENCE

 

 

Lors du précédent mandat municipal, lorsque j’étais administrateur de l’Hôpital Intercommunal du Bassin de Thau avec le maire d’Agde comme président, nous avions obtenu, dans la suite des décisions précédentes fortement remises en cause par l’Agence Régionale de Santé, la création du Centre de Soins Polyvalent d’Agde (baptisé depuis hôpital Saint-Loup). Aujourd’hui, suite à la décision surprenante de L’ARS de donner l’agrément pour un service d’urgence à la clinique privée de Pézénas, l’hôpital d’Agde s’en voit privé du même coup. C’est laisser l’hôpital Saint-Loup incomplet, le voir stagner et peut-être même régresser. Cette décision est contraire à toute logique. Avec une population permanente de 25 000 habitants, une population estivale de plus de 200 000 et un canton qui dépasse les 40 000, notre territoire a besoin de ce service. C’est pourquoi j’appelle mes collègues élus municipaux de la ville d’Agde, ainsi que ceux des communes de notre canton, à se joindre à moi pour soutenir l’action entreprise par le directeur du centre hospitalier, avec la fédération des hôpitaux, auxquels s’est associée l’Association des Médecins Urgentistes de France, afin que cette grave décision soit reconsidérée et que l’hôpital d’Agde obtienne le service d’urgence que la population mérite.

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant ».

hop StLoup


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VŒUX 2013

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Je souhaite à tous les agathois une bonne année 2013. J’espère surtout que ceux qui sont dans la difficulté ou la souffrance verront leur situation s’améliorer. Bien entendu, je souhaite le meilleur pour tous. Je sais aussi que ces quelques mots n’ont rien de magique. C’est pourquoi j’engage nos concitoyens à faire preuve de patience, à tenir bon, à résister. Gardons confiance dans l’avenir, dans les capacités de notre commune, de notre territoire et dans le lien qui nous unit. Bonne année à tous !

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant ».


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Avenir des quartiers et économie

Nous avons rapporté ici-même, la semaine dernière, de larges extraits de la  conférence de presse locale donnée par «  Agde Gagnant » au Grau d’Agde. Après avoir traité des dossiers concernant le Grau, ainsi que des difficultés d’installation familiale en Agde, Henri Couquet a abordé les problèmes liés à l’évolution des différents quartiers de notre commune. En voici l’essentiel ci-dessous.

 « La difficulté de l’installation familiale en Agde, avec le problème foncier qui le sous-tend, se retrouve, dans un cadre plus large, au niveau de la préparation du PLU (plan local d’urbanisme). Celui-ci va remplacer le POS (plan d’occupation des sols) dans les années à venir. Ce processus a été lancé depuis plusieurs années. Il n’avance guère, mais surtout, il se fait en catimini, en cachette. C’est l’omerta ! Pourquoi ? Il y a bien eu une paire de réunions d’information municipale, mais les données imprécises exposées ont surtout engagé chacun à espérer, à rêver d’une évolution favorable. Mais au moment de la décision, car il en faudra bien une, je crains qu’il y ait beaucoup de déceptions.

Il en est ainsi du quartier de Malfato, dont les propriétaires terriens dans une zone NA (zone d’urbanisation future) attendent depuis longtemps le déblocage. Or la réalité masquée est plutôt la préparation d’une ZAC qui serait confiée à un aménageur privé. Il en est de même pour le projet de ZAC de l’Île des Loisirs, qui concerne aussi les quartiers environnants, Richelieu en particulier. Une concertation existe paraît-il depuis début août, mais même les résidants directement concernés ne sont pas véritablement informés. Est-il raisonnable de continuer à avancer masqué sur ces dossiers touchant autant de nos concitoyens ?

Nous pouvons dire la même chose sur l’évolution nécessaire du quartier naturiste. Pourquoi n’évoquer que des opérations ponctuelles, comme l’énorme ensemble collectif de 20 mètres de haut prévu à son entrée ? Que dire aussi du quartier des Cayrets, bien loin d’être terminé ? Quant au centre ville, avec son PRI moribond (programme de réhabilitation immobilier), nous sommes encore bien loin de lui pronostiquer un avenir souriant dans ces conditions. N’oublions pas non plus le nouveau PPR (plan de prévention des risques), sur la préparation duquel la préfecture a donné des informations précises en juillet 2011, sans que la mairie juge bon d’en informer le public. Pourtant, de nombreuses zones de notre commune doivent en être impactées, en particulier sur le Grau et le Cap, Malfato et Île des Loisirs y compris. »

Autant de sujets sur lesquels Henri Couquet pense qu’il faut sortir de l’opacité pour amener la véritable information que les agathois méritent.

« Nous pouvons aussi parler de l’installation professionnelle, c’est-à-dire l’emploi. Avec plus de 16% de demandeurs d’emploi, la zone Agde-Pézenas, c’est-à-dire recouvrant notre communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, obtient le triste record de la région Languedoc Roussillon. Nous sommes aussi sur le podium national, parmi les trois premiers (avec Calais et une zone de Picardie) sur les 304 zones d’emploi françaises. Et que dire d’Agde même, qui dépasse les 25% de chômeurs je crois ! Face à cette grave situation, que faisons-nous en termes de développement économique ? A part quelques signatures mises en scènes et quelques effets de communication, à peu près rien ! C’est pourtant la première compétence obligatoire de notre agglomération, dont Agde est la ville-centre et notre maire le président.  Quand celui-ci engage de grosses dépenses, comme les ailes mobiles du centre aquatique, ou en y ajoutant la balnéothérapie, il déclare que cela crée des emplois. Il oublie que ces emplois sont momentanés, le temps de la construction. Ce ne sont pas des emplois durables. Il ne s’agit pas là de véritables investissements productifs. S’il suffisait de dépenser de l’argent pour créer des emplois, ça se saurait. Tout le monde le ferait. Nous savons même que cela a été trop fait. C’est une des raisons de l’endettement disproportionné de nombreuses collectivités, y compris la notre. Nous constatons aujourd’hui que ces dettes créent des difficultés financières qui génèrent du chômage par contrecoup. C’est donc une politique économique qui va a contrario des besoins actuels. Cette politique crée du chômage et à Agde on persiste dans cette voie de la dépense outrancière, et même on s’en glorifie.  Aujourd’hui, un choix de développement économique différent est absolument nécessaire.

Sur ces sujets, comme sur beaucoup d’autres, nous ne pouvons pas nous contenter d’une communication municipale lénifiante et formatée. Les agathois méritent mieux. Ils ont droit à une véritable information. C’est donc ce que nous allons faire, afin d’éclairer toutes ces questions. Quelles sont les alternatives à ces mauvais choix, à ces décisions hasardeuses, à ces erreurs, à ces échecs ? Qu’est-ce que les agathois ont à nous dire sur ces questions ? Nous allons aller au devant d’eux. »

La prochaine réunion publique se déroulera au Cap dans les semaines qui viennent. Le thème portera sur l’évolution des quartiers : Malfato, Île des Loisirs, village naturiste, etc. Ainsi de nouvelles approches, des alternatives émergeront, avec les agathois.

Bénédicte MONDY, pour « Agde Gagnant »


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L’essentiel est oublié

C’est au Grau d’Agde qu’Henri Couquet, entouré de membres du cercle de réflexion « Agde Gagnant », a donné une conférence de presse locale présentant la feuille de route de son action pour l’année publique 2013, « année qui sera aussi la dernière de la municipalité D’Ettore ». Je me propose d’en rapporter ici-même de larges extraits, en deux parties.
« Nous avons fait le choix d’être présents sur le terrain, ici au Grau d’Agde, après une conférence publique en centre ville au mois de mai, afin de bien marquer notre intérêt prioritaire aux problèmes locaux. En effet, les agathois n’ont pas besoin d’une ville politisée, mais d’une ville mieux gérée. Pour autant, nous ne sommes pas dans la critique ou l’opposition systématique. Quand un projet ou une décision sont bons, nous sommes pour. Il en est ainsi, par exemple, de la construction d’une nouvelle mairie annexe au Grau, accueillant la nouvelle poste ainsi qu’une annexe de l’office municipal de tourisme. J’ai voté cette décision en conseil municipal, comme j’ai voté aussi la requalification du front de mer. Fallut-il encore que les dossiers soient bien montés !
Au front de mer du Grau, les travaux de requalification vont commencer, alors que la protection de la ligne de côte n’est toujours pas finalisée. En effet, l’enquête publique préalable à la réalisation du brise-lame nécessaire à la protection de la plage, ainsi que du tenon perpendiculaire à la jetée, n’a été lancée que le 18 octobre. Elle se terminera fin novembre. Ensuite, le commissaire-enquêteur aura un mois pour rendre ses conclusions. Le conseil communautaire devra alors se réunir pour voter la délibération, et après ça les appels d’offres seront lancés afin de permettre le choix des entreprises. Au mieux, des mois se seront écoulés. Ainsi un risque est pris : les tempêtes hivernales peuvent mettre à mal les travaux entrepris sur le front de mer. En toute logique, les travaux de protection de la plage auraient pu être réalisés bien avant. Aberrant !
C’est ainsi que de nombreux projets municipaux mal phasés, mal montés, mal calibrés, débouchent sur des retards et malheureusement, par la même occasion, sur d’importants surcoûts. Ces coûts surmultipliés, d’autant plus avec les projets clinquants, ont pour effet d’assécher le financement des besoins plus ordinaires, mais bien souvent essentiels pour la population. Il en est ainsi, entre le Grau et Rochelongue, de la trop lente avancée de l’assainissement collectif (le tout à l’égout), les nombreuses fosses septiques générant nuisances et pollution des nappes (bonjour le développement durable dont on nous rabat les oreilles). Il en est de même de la mise aux normes des voieries, comme du manque de stationnement en période estivale pour accéder aux plages. Ces éléments plus ordinaires de la vie de la population sont ainsi oubliés. »
Henri Couquet aborda ensuite d’autres sujets essentiels pour nombre de nos concitoyens.
« Plus largement, l’installation familiale est aussi affectée. Nous savons tous qu’en Agde l’accession à la propriété est rendue très difficile, en particulier aux jeunes actifs, essentiellement à cause du coût du foncier, de l’immobilier, et que nombre d’entre eux sont contraints à se délocaliser. La collectivité publique pouvant agir sur cette situation, nous avions proposé quelques solutions, comme par exemple la réalisation d’un lotissement communal sur les terrains municipaux de l’entrée du quartier Rochelongue. Cette proposition n’a même pas été discutée, alors qu’au-delà du prix raisonnable des terrains devenu possible, elle associait les jeunes actifs à la vie de notre station, au lieu de les laisser en marge du développement touristique. Nous sommes passés là, à côté d’une véritable originalité. J’espère que notre maire, comme il l’a fait pour les terrains de Rochelongue, ne va pas attribuer les murs municipaux de l’ancienne poste du Grau, une fois qu’elle aura déménagé, à un promoteur pour y réaliser une résidence touristique de plus. Il serait plus inspiré d’y permettre l’accession sociale à la propriété pour les jeunes actifs, en résidence principale, dynamisant ainsi le cœur de notre station historique. Il n’est pas interdit de rêver ! »
Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le résumé de la deuxième partie de cette conférence. Celle-ci concerne surtout l’avenir des quartiers (Malfato, Île des loisirs, Quartier naturiste, etc), mais aussi les questions liées à l’installation professionnelle, au développement économique et à l’emploi.»


Bénédicte MONDY, pour « Agde Gagnant »


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COUPES SOMBRES A LA « MAISON DES SAVOIRS

Lors de la dernière séance du conseil municipal, j’ai profité de la présentation de deux délibérations concernant les affaires culturelles (étude sur le basalte et la cathédrale Saint-Etienne, renflouage et restauration de l’épave « l’Espérance »), pour aborder la question de l’évolution de la « Maison des savoirs ». Je retranscris ci-dessous le texte intégral de mon intervention initiale.

« Monsieur le maire, nous délibérons sur deux dossiers qui concernent la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). La vie culturelle, l’action culturelle, c’est important. Maintenir la cathédrale Saint-Etienne en état est nécessaire. Etudier le basalte du cœur de ville pour mieux le préserver, probablement aussi. Je ne sais pas si réhabiliter l’épave extrêmement dégradée de « l’Espérance » se situe au même niveau, mais la mise en valeur du patrimoine agathois est une bonne chose en règle générale. Toutefois, il ne faut pas oublier ce qui fait partie de la vie culturelle au quotidien. Le développement culturel actif, je veux dire. Celui qui enrichit notre population.

Ces jours-ci, vous avez décidé de supprimer douze postes à la « Maison des savoirs ». Six immédiatement, six de plus à terme. Remarquons que cela ne fera pas diminuer les dépenses de personnel municipal, puisque les employés seront affectés dans d’autres services. Mais il s’agit là d’une amputation de 30 % de l’effectif de la « Maison des savoirs » (15% puis 15%).

Vous prenez cette décision suite à une étude comparant notre MDS à d’autres médiathèques. Mais la MDS n’est pas seulement une médiathèque.  Elle a été conçue pour poursuivre un but culturel beaucoup plus large. En plus des activités de formation, un de ses buts originaux  était de favoriser l’accès à la culture de la population, en particulier celle du centre ville, par de multiples activités. En cela la comparaison à d’autres médiathèques simples n’est pas pertinente. Même si notre MDS a besoin d’évoluer, un coup de ciseau aussi brutal ne va pas dans le bon sens. J’espère qu’il ne s’agit pas d’une réaction punitive aux récentes revendications du personnel.

Pour continuer à permettre le développement de la vie culturelle au quotidien, je vous conseille de ne pas procéder à ces coupes sombres. Je vous conseille de faire évoluer cette structure d’une manière plus nuancée, plus responsable. N’oubliez pas que la « Maison des savoirs » a pris une large place dans la vie culturelle agathoise. »

Monsieur le maire n’a pas tenu compte de ces conseils. Il avait d’ailleurs déjà signifié sa décision à la MDS  par courrier du 13 septembre et présenté le dispositif au Comité Technique Paritaire le … 24. Un nouvel exemple de concertation municipale! Il est pourtant difficile de croire qu’une baisse de 30% des effectifs concoure à une amélioration du service à la population. Par ailleurs, le centre ville n’a certainement pas besoin de voir s’étioler une des rares activités régulières participant à sa vie.

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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« AGDE GAGNANT » fait sa rentrée

Le cercle de réflexion « Agde Gagnant » se réunit prochainement afin d’établir son planning pour la nouvelle année publique qui s’engage. Ce sera une année particulièrement déterminante car la situation municipale s’avère compliquée. La plupart des projets municipaux ont pris du retard. Seuls sont sortis l’annexe du centre ville de l’office de tourisme et la moitié de la première des six tranches du centre port du Cap. Toutes les autres « propositions » 2008 sont encore à réaliser. Bien évidemment, certaines sont abandonnées, d’où l’exercice de communication municipal « Agde ambition 2020 », qui n’était qu’une façon détournée de l’avouer. Pour les autres projets, il va bien  falloir enfin les réaliser et … les payer !

Le financement des autorisations de programmes décidées est d’un niveau plus que conséquent. Et c’est là que ça devient compliqué. Comment trouver l’argent nécessaire ? En augmentant les taux locaux d’imposition ? Difficile à faire passer en douceur par les temps qui courent et surtout à 18 mois des prochaines élections municipales. C’est possible aussi en empruntant massivement, ce qui n’est pas dans l’air du temps non plus. Ca ne fait que repousser l’augmentation des impôts au moment d’honorer les échéances de la dette.

Bien évidemment, si la municipalité adopte ce choix, elle produira une communication lénifiante en direction du public. Il est donc plus que jamais nécessaire d’amener un autre éclairage sur toutes ces questions. Avec « Agde Gagnant », nous ne manquerons donc pas d’informer sérieusement, d’apporter un regard différent, sans hostilité mais avec réalisme. Nous continuerons aussi de proposer, comme nous l’avons déjà fait, et d’affirmer qu’il existe d’autres possibilités.

Pour améliorer notre communication, nous mettons actuellement la dernière main à l’élaboration d’un blog « Agde Gagnant » qui permettra d’informer plus (et différemment) la population. Ce blog sera ouvert au public à la fin du mois de septembre. Que la population agathoise soit sérieusement informée nous semble être la moindre des choses.

                Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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ET MAINTENANT ?

(Publié le 24/06/2012)

Le verdict des urnes est tombé. Le choix est très clair. Avec quasiment 3500 voix de retard face à son concurrent socialiste, le candidat UMP a été nettement battu. D’Ettore a perdu ! Notons que dans une situation de triangulaire tout à fait comparable, son collègue biterrois n’échoue que de 10 voix. D’un côté un échec limité, de l’autre un rejet massif. D’Ettore a réussi l’exploit de faire perdre son camp dans une circonscription pourtant jugée taillée sur mesure. Il serait peut-être temps que ses derniers soutiens se posent des questions sur les causes d’un désaveu aussi cinglant !

Ceci étant dit, nous devons retenir le peu d’intérêt porté aux problèmes locaux par les principaux candidats à cette élection. Lors de la campagne électorale, nous avons pu constater que c’était la moindre de leurs préoccupations. Nous avons surtout entendu parler d’abonder la majorité présidentielle ou, a contrario, de la nécessité d’un contre-pouvoir parlementaire. Très peu pour nous en vérité.

Pourtant, voilà que les uns et les autres, après avoir superbement oublié les problèmes locaux, se projettent déjà sur les élections municipales qui auront lieu dans 20 mois. A ce sujet, notons qu’avec 37% des voix au second tour des législatives, en pleine période euphorique, la gauche est bien loin d’une majorité en Agde. Quant à la droite, malgré les 44% obtenus dans les mêmes conditions, rappelons-nous combien le score des élections municipales avait été étriqué 9 mois après avoir gagné le deuxième tour des législatives de 2007 avec plus de 60% des voix sur Agde.

Comme d’habitude, la droite voudra garder la mairie et la gauche voudra la lui ravir. Eternel recommencement, dans une ambiance généralement clientéliste, menant aux surenchères, au détriment de la majorité de la population. Aujourd’hui, une occasion de changer ce mouvement de balancier aux conséquences identiques se présente. En vérité, la situation est maintenant beaucoup  plus ouverte. Les gens ont particulièrement conscience des dérives engendrées par les influences politiciennes. La gestion de nos institutions municipales a besoin de se dégager de cette emprise politique, aux conséquences néfastes. C’est le moment de nous orienter dans une direction prioritairement gestionnaire. La bonne question n’est plus de se demander quel camp va l’emporter, quel parti va s’approprier la ville. Pour vraiment changer, au lieu de se servir de la population à des fins de pouvoir, il suffirait de mieux gérer la ville à son service.

C’est ce principe qui me guide dans mon action de conseiller municipal. En plus de dénoncer les dérives et les erreurs de gestion, j’amène constamment des propositions se voulant des réponses aux vrais besoins de la population agathoise. Je ne suis malheureusement pas entendu depuis plus de quatre ans. Mais ça ne m’empêchera pas de continuer, car c’est un état d’esprit positif qui m’anime. C’est en cela que je dis aux agathois de garder confiance dans l’avenir. S’ils le veulent, il sera entre  leurs mains !

               Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « AGDE GAGNANT »


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AGDE GAGNANT : c’est parti !

(Publié le 20/05/2012)

Ce vendredi 11 mai, la salle de réception de l’hôtel « LA GALIOTE » a vu le lancement public du mouvement « AGDE GAGNANT ». Au cours d’une conférence, à laquelle le public a pu participer, Sabrina Bousquet et moi-même avons dessiné les contours de ce mouvement. En nous appuyant sur les travaux du cercle de réflexion réuni autour de nous, nous avons affirmé que des réponses publiques appropriées aux véritables besoins de la population sont nécessaires.

Trop souvent, et ce n’est pas nouveau, le potentiel financier agathois est gaspillé, dilapidé sur l’autel des ambitions politiques et personnelles. Celles-ci mènent parfois à des dépenses exagérées ou à des projets clinquants, dans le but d’être remarqués de l’électeur hors commune. La population est excédée par les interférences des ambitions politiques dans la gestion locale. En effet celles-ci détournent des vraies réponses à apporter aux difficultés des agathois : charges fiscales trop lourdes, besoin d’emploi, difficultés d’accession à la propriété, installation familiale et professionnelle problématique, dégradation de certains quartiers, application des règles à géométrie variable selon les quartiers et selon les personnes…

A contrario, la population souhaite une gestion équitable qui se dégage une bonne fois de ces influences aux conséquences néfastes. La bonne gestion n’est ni de droite, ni de gauche. Elle est bonne ou elle est mauvaise. Aujourd’hui, il serait bon que le potentiel économique agathois alimente une utilisation plus pertinente. Il serait bon qu’il impacte la population. Il serait temps de mettre les moyens publics au service de la population, plutôt que les moyens de la population au service des ambitions.

Le mouvement « AGDE GAGNANT » ouvre donc l’entreprise qu’elle a initiée depuis plusieurs mois à toutes les personnes intéressées, de près ou de loin, à la préparation d’une gestion dégagée des interférences politiciennes. Quelles que soient les opinions, le mouvement « AGDE GAGNANT » est ouvert à tous. En effet la réflexion qu’il mène est uniquement centrée sur la gestion locale, sur les besoins de la population et de son territoire. Le but final est de proposer des réponses réalistes, d’ouvrir des possibilités nouvelles en termes de cadre de vie, d’économie et d’emploi. Il s’agit aussi de prendre véritablement en compte les initiatives agathoises, de les soutenir, les aider à se développer, plutôt que d’aller chercher bien loin et bien cher ce que nous avons chez nous. Il existe de nombreuses compétences. Appuyer leur développement est possible dans le domaine économique, mais aussi patrimonial et culturel, ainsi que dans les services et les loisirs, sans oublier le domaine sportif.

Préparer un avenir meilleur pour notre ville et sa population ne relève pas de l’impossible. Nous devons nous recentrer sur les besoins réels. C’est pourquoi aujourd’hui, nous vous invitons à participer à la préparation d’une véritable gestion équitable. Rejoignez-nous.

                Henri COUQUET, pour « AGDE GAGNANT »