Agde Gagnant

Pour une ville meilleure


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Réunion cercle AGDE GAGNANT

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Notre cercle de réflexion « Agde Gagnant », piloté par Henri Couquet, s’est réuni dernièrement, en présence du vice-président Achille Irailles. L’ordre du jour de la séance étant chargé, nous n’évoquerons ici que les points essentiels, c’est-à-dire ceux qui impactent le plus notre territoire et sa population.

Tout d’abord l’activité économique, au mieux stagnante, ne génére pas suffisamment d’emplois, en particulier des emplois pérennes. Les Parcs d’Activités Economiques ne décollent pas vraiment dans notre Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée. Le PAE de La Capucière à Bessan, retoqué par La CNAC, a vu son ambition fortement révisée à la baisse, avec une surface commerciale divisée par trois. Le nouveau projet fait pourtant l’objet d’un nouveau recours. Il faut savoir aussi que l’avenant passé avec  l’aménageur désigné pour mener à bien ce projet n’est valable que deux ans. Le contrat sera forclos et le projet abandonné s’il n’est pas sorti à temps.

Le projet de la Méditerranéenne à Agde (derrière la gare) n’avançant pas non plus, il est plus que temps de sérieusement se pencher sur de nouvelles approches dynamiques si nous ne voulons pas que notre communauté d’agglomération reste au niveau de fonctionnement d’une petite communauté de communes. Une véritable action de développement économique reste à créer chez nous. C’est en principe la première compétence de la CAHM.

L’autre dossier déterminant que nous allons rappeler ici, c’est le nouveau Plan Local d’Urbanisme de la ville d’Agde. Sa dernière mouture, qui devrait être prochainement présentée à l’enquête publique et validée normalement début 2016, mérite toute l’attention de la population. En effet, ses conséquences sur l’évolution de notre commune vont être de taille. Nous ne rentrerons pas dans les détails ici, mais sur un plan général nous pouvons faire deux observations majeures. Ce PLU, tel qu’il est prévu, va permettre une importante densification des constructions dans tous les quartiers, surtout dans ceux déjà habités. Le nombre de logements sociaux va se développer rapidement. Par ailleurs, certains choix d’aménagements de secteurs vont se heurter à de grandes difficultés de mise en oeuvre. Par voie de conséquence, les coûts de réalisation, d’ores et déjà impressionnants (et imprécis), s’annoncent vraiment massifs.

Pour conclure, nous dirons que le développement économique communautaire nécessite une nouvelle approche, une vraie dynamique. Quant à la mise en oeuvre prochaine du PLU dans notre commune, elle va nécessiter de sérieuses adaptations pour la rendre applicable sans trop de nuisances pour la population.

La secrétaire, Cathy POST.


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Elections départementales

Ces derniers temps, la question de mon éventuelle candidature aux élections départementales du mois de mars m’a été posée. Pour tout vous dire, je n’y pensais pas. Il est vrai que j’avais été le candidat investi par l’UMP lors des cantonales de 2008. J’avais accédé au second tour, mais je m’étais alors retiré afin qu’une « triangulaire » aux probables effets néfastes soit évitée. La question qui m’est posée aujourd’hui est donc légitime.
J’y ai bien réfléchi et m’en suis aussi entretenu avec les membres du club « Agde gagnant » que je préside. Ma conclusion est simple : je ne suis pas candidat à ces élections. Cela ne signifie pas que je ne m’intéresse pas à la vie et à l’action publique. C’est tout simplement qu’une candidature en dehors des partis politiques risque fort d’être inutile. En effet, j’ai mené une liste solide aux dernières municipales d’Agde dans ces conditions, avec un programme structuré et de sérieuses propositions (comme les électeurs le réclament souvent), tout cela pour un résultat bien décevant. L’élection départementale du mois de mars étant encore plus politique, je ne peux donc jouer un rôle vraiment utile. Dont acte !
Henri COUQUET


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C.R. réunion 11/12/14

C’est jeudi dernier que notre cercle de réflexion « Agde gagnant », piloté par Henri Couquet, s’est réuni afin d’aborder certains sujets d’actualité. Et tout d’abord ces très étranges élections départementales, a priori prévues pour le mois de mars, mais dont les modalités précises ne sont toujours pas données par la préfecture contrairement au fonctionnement habituel. Par ailleurs, ces élections sont tout autant étonnantes par leur contenu. Personne ne sait exactement quelles seront les compétences de cette future assemblée, ni ce que sera vraiment son territoire. En effet, la métropole montpelliéraine, qui va exister à partir de janvier prochain, va confisquer une grande partie du département ! A noter que les futurs élus départementaux issus du territoire de la métropole siègeraient dans une assemblée rurale, c’est-à-dire concernant le reste du département, alors qu’ils n’en seraient pas élus. Ainsi, dans le cadre de la réforme territoriale, après avoir voulu supprimer les conseils généraux, puis en décidant de les garder en les modifiant, puis en les amputant des métropoles, puis en repoussant les élections, puis en envisageant de les repousser à nouveau, puis en constatant que c’était impossible, nous allons au total nous retrouver dans une situation si confuse, si inepte, que la population risque fort de bouder un scrutin farfelu et dont on ne peut apprécier l’utilité à ce jour. Il ne faudra pas le lui reprocher. Au total, ces futurs élus peu représentatifs risquent de n’avoir qu’un rôle fantoche et avec, en plus, l’épée de Damoclès de leur inéluctable disparition. Ces ambitions de réformes décousues, sans méthode suivie, aux résultats probablement calamiteux, sont tout sauf enthousiasmantes. Ces tergiversations sont même inquiétantes ! Un sujet sur lequel nous reviendrons.
Lors des échanges, plusieurs autres sujets ont été abordés. Ceux-ci sont liés à la gestion municipale et à l’état des finances locales. Dernièrement, la presse a présenté le classement des villes les plus endettées, avec Agde au sixième rang national et au premier rang régional. Comme à l’accoutumée, le fait de ramener à la dette par habitant en résidence principale, ou alors en la calculant en tenant compte des résidences secondaires, débouche sur l’éternelle polémique sur ces chiffres. Pour comprendre, il suffit de faire beaucoup plus simple. La dette officielle de notre ville est à ce jour de 75 millions d’euros. C’est 22 millions de plus qu’en 2006 où elle avait été ramenée progressivement à 53 millions (soit une augmentation de 42% en sept ans). Quant à elles, nos recettes annuelles sont de 67 millions d’euros. L’endettement de la ville d’Agde atteint donc aujourd’hui 112% de ses recettes.
C’est cette situation financière qui amène probablement notre municipalité à se défaire de son foncier « intéressant ». Après toute une série de ventes tout au long de ces dernières années, nous pensions que les terrains municipaux vendus par la ville au mois de septembre étaient les derniers. Mais voilà maintenant qu’elle met à la vente l’ancien terrain de rugby. Après en avoir cédé une partie à l’agence pour l’emploi (qui aurait très bien pu se développer sur son site du centre-ville), voilà qu’elle se défait des 9000 m2 restants, afin d’y laisser réaliser une résidence sénior « de préférence ». Pour développer la dynamique en direction des jeunes de notre cité on peut sûrement trouver mieux! Au demeurant, les deux ou trois millions d’euros récupérés seront dépensés dans l’année. Par contre notre actif foncier municipal s’en trouvera très affaibli. C’est très dommage. Ce n’est pas un bon choix, d’autant plus que la gendarmerie contigüe va être délocalisée vers Marseillan. Ainsi, tout ce grand espace public central, s’il avait été préservé, à proximité immédiate du collège et du lycée, aurait pu devenir un site extrêmement approprié pour accueillir un IUT par exemple. Nous constatons une fois de plus qu’une vraie politique active en direction des jeunes, leur ouvrant des perspectives d’avenir professionnel, reste toujours à créer en Agde.
Cathy POST, secrétaire « Agde gagnant ».


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Réunion de rentrée

En ce début d’octobre, le cercle de réflexion « Agde Gagnant » a effectué sa réunion de rentrée, pilotée par le président de l’association Henri COUQUET et en présence du vice-président Achille IRAILLES, de la secrétaire et de son adjointe Cathy POST et Bénédicte MONDY, ainsi que du trésorier Christian RIETTE.
En préambule, Henri COUQUET a rappelé le principe pragmatique qui guide les débats. Le cercle n’est pas un outil de positionnement politique, mais le lieu de « réflexions et d’actions touchant à l’équilibre environnemental, social et économique d’Agde et de son territoire ». Cela n’empêche aucunement chacun d’avoir ses propres opinions politiques par ailleurs.
L’assemblée s’est donc livrée à un tour d’horizon touchant aux dossiers locaux ayant des conséquences directes ou indirectes sur la vie de nos concitoyens. Tout d’abord le constat d’une saison touristique plutôt mitigée, les bilans inquiétants des sociétés d’économie mixte (SEBLI, SODEAL) gérant des pans importants de notre cité, toujours la tutelle de l’Etat qui exerce un droit de préemption sur les ventes immobilières dans notre ville (malgré la construction de nouveaux logements sociaux à Agde), l’état des finances municipales plutôt exsangues malgré la vente systématique du foncier communal encore cet été (c’étaient les derniers terrains intéressants), le lancement des études de faisabilité pour modifier l’entrée du Cap faisant de ce projet forcément coûteux la priorité municipale ! Autant de sujets sur lesquels nous devrons revenir plus précisément car déterminant fortement l’avenir agathois.
Au niveau de notre territoire, c’est-à-dire essentiellement de notre Communauté d’Agglomération Hérault Méditerranée, nous pouvons observer que le problème majeur posé par le déficit d’emploi n’est pas en bonne voie de guérison. En effet, le projet de la ZAE de la Capucière à Bessan, sensé générer 850 emplois, est en panne sèche après le rejet de ce dossier par l’administration. Il faut revoir la copie, et c’est loin d’être évident ! L’aménagement prochain du rond-point attenant n’est pas le signe de la réalisation de la zone, mais simplement une transformation du carrefour par le Département.
Il est par ailleurs prévu que deux compétences importantes soient retirées aux communes pour passer à l’Agglomération. Il ne s’agit pas des moindres : la gestion de l’eau et de l’assainissement. Pour ce qui concerne la ville d’Agde, cela représente deux budgets annexes loin d’être négligeables, avec une dette de l’ordre de 14 millions d’euros pour l’assainissement seulement.
D’autre part, les ailes mobiles (plutôt coincées) du centre aquatique d’Agde ont coûté si cher, que la couverture prévue par la CAHM de la piscine de Pézénas a dû être abandonnée. En conséquence, la population et les groupes du nord de l’Agglo surchargent le centre aquatique agathois.
Au sujet du traitement des déchets, le leurre de la torche à plasma, dénoncé en son temps, a débouché sur la poursuite de l’Ecopôle de la Valasse, route de Coussergues. La société porteuse du projet aura réussi le tour de force de l’imposer et, au final, d’y inclure nos collectivités chargées du traitement des déchets (CAHM, SICTOM). Nous assistons donc à la réalisation d’un énorme centre d’enfouissement (décharge) qui va recueillir des dizaines de milliers de tonnes d’ordures par an et d’une usine de méthanisation semblable celle de Montpellier (Amétyst) dont les problèmes de fonctionnement et les nuisances n’engagent pas à l’optimisme.
Vous le voyez, des dossiers majeurs, parmi d’autres, pour lesquels les avis, les réflexions, les analyses et les propositions peuvent être utiles. Nous essaierons d’amener simplement notre contribution à ces questions publiques, dans un esprit constructif, même si l’évidente sensibilité de ces sujets peut parfois agacer les acteurs. Mais comme disait un des participants : « On ne nous dit pas toujours tout, parfois on nous ment un peu (ou beaucoup), nous devons donc nous faire notre propre idée ».
La secrétaire, Cathy POST.


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C.A. AGDE GAGNANT

C’est samedi 21 juin, premier jour de l’été, que le conseil d’administration de l’association « Agde Gagnant » s’est réuni afin d’examiner son ordre du jour. Tout d’abord, le conseil d’administration a procédé au renouvellement du bureau chargé d’assurer la poursuite des activités du cercle de réflexion « Agde Gagnant » créé depuis bientôt quatre ans.
Christian Riette et Alain Vasquez furent reconduits dans leurs responsabilités de trésorier et trésorier adjoint. Par ailleurs, Cathy Post et Bénédicte Mondy furent désignées respectivement secrétaire et secrétaire adjointe de l’association. Achille Irailles est nouvellement chargé, quant à lui, en tant que vice-président, d’épauler Henri Couquet qui a été reconduit à la présidence de l’association.
Les échanges qui s’ensuivirent furent particulièrement sérieux et approfondis. Bien évidemment, le cercle de réflexion continue à s’intéresser à la vie publique agathoise, ce qui est sa vocation première. A ce sujet, je rappelle ci-dessous l’objet et le but de notre association : « Association d’intérêt à la vie publique. Elle a vocation d’analyse, de réflexion, d’information, de communication et de proposition sur tous les sujets pouvant contribuer à l’équilibre environnemental, social et économique d’Agde et des Pays d’Agde ».
Même en période post-électorale, cet intérêt ne va pas décroissant pour nous. Notre engagement déterminé et bénévole reste le même. Nous sommes toujours prêts à défendre les intérêts des agathois, anciens ou nouveaux, du centre-ville, du Cap ou du Grau.
Nous reviendrons vers vous dans un proche avenir. Bien à vous,
Cathy POST, secrétaire « Agde Gagnant »


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Elections municipales dans cinq mois

Voilà maintenant plus de cinq ans, exactement six mois après les élections municipales de 2008, que j’avais exprimé publiquement ma désapprobation face au virage à 180° effectué par Gilles D’Etorre et sa majorité municipale (dont je faisais alors partie). Contrairement à nos engagements électoraux, ceux-ci avaient alors décidé d’opérer un matraquage fiscal massif dès 2009 en augmentant le taux local d’imposition de la taxe foncière de presque 10%, en supprimant l’abattement de 15% à la base de la taxe d’habitation, en créant toute une série de nouvelles taxes et en augmentant toutes celles déjà existantes.
A la suite de ce désaccord majeur, je suis devenu simple conseiller municipal indépendant. Tout au long de ces cinq dernières années, dans des conditions très difficiles, cela ne m’a pas empêché d’intervenir publiquement sur de nombreux dossiers et d’informer au mieux la population agathoise. Toutes les informations que j’ai amenées et toutes les analyses que j’ai livrées n’ont jamais été remises en cause. En de très nombreuses occasions, j’ai exprimé des critiques, des remarques, mais aussi des conseils au sein de l’assemblée municipale. Je n’ai pas hésité non plus à présenter des propositions susceptibles d’améliorer la gestion de notre ville et l’état de ses finances. Comme vous le savez probablement, tout cela n’a jamais été pris en compte.
Parallèlement, voilà plus de deux ans déjà, j’ai créé un cercle de réflexion, baptisé « Agde Gagnant », qui a élaboré de nombreuses propositions dont certaines ont été exposées en conférences ou réunions publiques dans les trois principales entités de notre commune. Chacun, y compris la municipalité, pouvait s’en saisir. Ce n’est toujours pas le cas !
C’est pourquoi, dans la suite de cette action suivie, particulièrement bénévole, le moment est venu de logiquement passer à un autre niveau d’implication publique. Dans un esprit résolument constructif, ce nouvel engagement permettra, je l’espère, de mieux répondre aux besoins de tous les agathois, besoins bien trop souvent oubliés. Je vous informerai donc très prochainement de cette nouvelle étape de mon action publique. A bientôt !
Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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Vers quel tourisme ?

Peut-on se contenter d’accroître nos capacités d’accueil en pensant qu’elles vont se remplir automatiquement chaque saison touristique venue ? Bien sur que non. Cela commence à apparaître comme une évidence. C’est pourtant ce que semble penser notre maire quand il affirme publiquement, et à de nombreuses reprises, que notre chance c’est que « le tourisme n’est pas délocalisable ». C’est un argument qu’il assène souvent, en particulier quand il essaie de rassurer la population sur notre situation bien peu enviable en terme de chômage.
Cette affirmation péremptoire (« le tourisme n’est pas délocalisable ») est une incroyable erreur de jugement. Bien au contraire, rien n’est plus délocalisable que le tourisme. En effet, toutes sortes de raisons, pas toujours prévisibles, bien souvent d’impact rapide, peuvent orienter les touristes vers d’autres destinations. Nous le voyons cet été avec l’Espagne (moins chère) ou la Grèce (à nouveau attractive). Nous ne pouvons écarter non plus que les pays d’Afrique du nord parviennent à se stabiliser et alors à ponctionner une large part du potentiel clientèle. Toutes ces influences, et bien d’autres, font que les touristes sont éminemment délocalisables. Bien entendu les infrastructures qui les accueillent, elles, ne le sont pas. Mais quel serait l’avenir de résidences à moitié vides ?
Le tourisme est donc chez nous une activité économique majeure à suivre de très près, et j’ajouterais … sérieusement ! Il ne suffit pas de déclarer « il faut tendre vers le haut de gamme » pour que cette affirmation se traduise concrètement. Le Cap d’Agde ne devient pas Saint-Tropez et les « Hérault du cinéma » sont bien loin du festival de Cannes. En l’occurrence, ce slogan sonne plutôt comme une incantation, bien peu suivie d’effet. Et quoiqu’il en soit, que sont donc les touristes venus jusqu’à présent chez nous ? Que sont donc les résidants ? Du bas de gamme ? Et nous, les locaux, sommes-nous considérés comme des ploucs ? Cette approche maladroite de la question va surement faire très plaisir à nos visiteurs habituels !
Toutefois, faire évoluer notre politique touristique est une nécessité permanente, si nous voulons rester véritablement concurrentiels sur le marché du tourisme devenu mondial. Il ne s’agit pas de rêver à je ne sais quel « haut de gamme » inaccessible, il s’agit de s’adapter aux goûts actuels pour que les gens continuent à avoir envie de venir chez nous et qu’ils s’y sentent bien. Dans les semaines à venir, nous préciserons ce qui pourrait devenir une nouvelle politique touristique adaptée à notre territoire et à nos stations. Un sujet largement déterminant pour notre avenir commun, si nous voulons qu’il soit véritablement durable !
Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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Péché d’orgueil ou aveuglement ?

Lors du dernier conseil municipal, nous avons dû constater, au cours de la présentation des comptes 2012 de la SODEAL, que le déficit de gestion du camping de Baldy, à hauteur de 166 683 euros, était intégré dans la globalité des comptes de notre société d’économie mixte (liasse fiscale). Cela pose un vrai problème. En effet, la SODEAL gère sous forme de DSP (délégation de service public) des équipements municipaux : les ports, les berges de l’Hérault et le centre nautique, les campings de la Clape et de la Tamarissière. En ce qui concerne le camping de Baldy, il s’agit d’un équipement privé seulement pris à bail par la SODEAL. Ce camping ayant été en déficit en 2012 (et pour les cinq ans à venir selon le président de la SODEAL Sébastien Frey), ce sont donc les résultats d’équipements publics municipaux qui renflouent (et renfloueront pendant cinq ans au minimum) un équipement privé. En l’occurrence, ce sont essentiellement les usagers des ports par leurs abonnements, principale recette de la SODEAL. Ce problème de destination de fonds d’origine publique a de fortes chances d’être relevé par la Chambre Régionale des Comptes, avec toutes les conséquences qui peuvent s’ensuivre. Notons par ailleurs que les investissements réalisés sur place, à hauteur de 2,2 millions d’euros, en particulier pour réaliser un espace aquatique dont un bassin de 28 mètres de long, financés par le recours aux emprunts, ont contribué fortement à alourdir de 75% la dette de la SODEAL en 2012.
Dès le départ, j’avais pourtant mis en garde notre maire, lors de la présentation du projet de bail en conseil municipal. J’avais attiré précisément son attention sur le problème posé en cas de déficit de gestion de l’équipement privé. Notons au passage qu’un autre type d’organisation évitant cette problématique était tout à fait possible, sans que ce soit bien compliqué. Comme d’habitude notre maire n’a rien voulu entendre, les conseils lui étant apparemment insupportables. C’est un état de fait coutumier dans notre conseil municipal. Par exemple, pour rester dans le domaine de la SODEAL, le maire s’est entêté à maintenir une délibération instituant un nouvel avenant avec cette société (avenant n°6), alors que je lui faisais remarquer que le conseil portuaire n’ayant pas été consulté au préalable, comme le code maritime l’exige, il valait mieux sursoir. Résultat, le contrôle de légalité de la Préfecture a rejeté cette délibération, et la procédure a dû être reprise à zéro, avec un avenant n°7 reprenant tous les avenants depuis l’année 2008 (ce qui en dit long sur la validité des avenants précédents).
Il en va ainsi du fonctionnement bancal de notre municipalité depuis quelques années. Les conseils, même avisés, sont systématiquement rejetés avec mépris. Les interventions, quelles que soient leurs natures, sont qualifiées d’opposition, et il faut entendre en quels termes pour en apprécier la rare élégance. Ce comportement, outre qu’il dénote un grave manque de sérénité dans la gestion de nos institutions locales, a malheureusement aussi pour effet de compliquer les affaires municipales, avec des conséquences négatives à tous niveaux, y compris au niveau financier et donc pour les usagers et les contribuables. A défaut de modestie, un minimum de logique aurait pu éviter ce gâchis. Ce n’est manifestement pas pour aujourd’hui.
Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant ».


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CENTRE VILLE: inverser la tendance

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Lors d’une récente réunion publique, intitulée « Projet de ville et centre ville », j’ai essayé d’élever le débat dont notre centre ville est souvent l’objet en le recadrant dans le projet de ville global de notre commune, dont on ne peut le dissocier. En effet, résumer le problème du centre ville à une question de sécurité est totalement réducteur, l’insécurité étant le plus souvent la conséquence d’une dégradation et d’une désertion du centre ville, et non sa cause première. A mon sens, s’attaquer à la racine du mal aurait un effet plus profond et plus durable que de se contenter d’essayer d’en gérer les effets.
Le projet de ville « Ambition 2020 », présenté par le maire au Palais des congrès du Cap, et édité dans un luxueux fascicule, n’est pas un véritable projet. C’est une opération publicitaire, une sorte de pré-campagne électorale sur fonds municipaux. Ce n’est pas un vrai schéma directeur élaboré par des architectes, ingénieurs et économes, traçant une évolution possible de notre commune dans les années à venir. C’est le résultat des cogitations d’une agence de communication, présentant des images à caractère purement artificiel. La preuve en est la première mouture, présentée en 2011, avec un projet sur l’Île des loisirs attribué à Jean Nouvel, avec une belle pièce d’eau au milieu et des constructions aérées et couvertes de végétation rose. On ne nous parle plus de cette élucubration irréaliste, et pour cause ! Il y a de fortes chances qu’il en soit de même pour toutes les autres belles images de synthèse proposées.
Quoiqu’il en soit de ces plaisanteries douteuses et coûteuses, quelle est la part du centre ville dans ce simulacre de projet de ville ? Comme d’habitude elle est réduite à la portion congrue. Essentiellement une proposition incohérente : placer un petit théâtre dans la Maison des savoirs. C’est-à-dire détruire de l’existant, l’espace formation en l’occurrence, pour y placer une nouvelle activité. On a vu plus logique. D’autant plus que la ville avait lancé, et attribué, un concours d’architecte pour réaliser un théâtre de 250 places dans l’ancien cinéma Richelieu, propriété communale inoccupée depuis de nombreuses années. Projet délaissé, et pourtant plus logique.
Au demeurant, j’aime autant vous dire que ce n’est pas ça qui stopperait le glissement de notre centre ville. Nous en connaissons tous les causes classiques, comme pour tous les centres villes, accrues chez nous par le fait que les grandes surfaces commerciales habituellement en périphérie se trouvent au centre géographique de notre archipel Agde-Le Cap-Le Grau. C’est le déplacement des résidants, ainsi que la délocalisation des commerces et des services, qui génèrent une vacance des locaux dont une bonne partie sont vétustes. Cela produit automatiquement un appel d’air qui n’est pas du tout favorable à la tendance « haut de gamme » si chère à notre premier édile, mais qui a forcément l’effet inverse. Il faut donc tout tenter pour inverser cette tendance mortifère.
Inverser la tendance.
Notre centre ville n’est plus le centre géographique ni le centre économique, mais il reste le centre historique. On ne peut lui enlever ce potentiel irreproductible. C’est un fait. Ce patrimoine existe. De nombreuses manifestations qui lui sont liées existent aussi : Saint-Christ, Vin nouveau, Fête des pêcheurs, joutes… De nouvelles ont vu le jour : Agde au fil du temps, journées du terroir, promenades fluviales et sur le canal du midi, rames traditionnelles et j’en passe. Il ne faut pas hésiter à les développer, à les renforcer. Il faut faire vivre le patrimoine. Nous pouvons imaginer aussi un « Vinocoeur » hebdomadaire en été. Avec des patios musicaux, nous pourrions sortir de la cacophonie estivale et nous orienter vers des animations efficaces et bien moins coûteuses. Au total, ce seraient des animations plus originales et bâties sur un socle véritablement local, ce qu’apprécient nos visiteurs.
Etre bien en centre ville.
Pour que les gens viennent et restent en centre ville, il est nécessaire qu’ils y soient bien. C’est-à-dire tranquilles. Les problèmes de sécurité rencontrés, et qui sont réels, n’ont tout de même pas la gravité de certaines zones de banlieues où les forces de l’ordre ont bien du mal à pénétrer. A Agde, nous ne sommes ni à Chicago, ni à Marseille. Mais l’ambiance est mauvaise et les cambriolages violents existent. Pour que cela s’améliore, il suffit à mon sens qu’une politique claire de sécurité soit établie et que l’on s’y tienne. Il est urgent que l’application des règles à géométrie variable selon les lieux, les personnes ou les groupes concernés soit bannie. Il est urgent que le premier magistrat de notre commune imprime cette direction. En particulier, si la police municipale, maintenant suffisamment consistante, avait des consignes nettes et claires à ce sujet, ceux qui profitent allègrement du flottement actuel seraient vite calmés.
Donner envie de venir en centre ville.
Nous pouvons imaginer de retravailler l’esthétique du centre ville avec paysagiste et architecte, en amenant quelques couleurs complémentaires pour égayer un basalte beau, mais un peu triste, en enterrant systématiquement les containers poubelles et en aérant quelques îlots insalubres quand c’est possible. Pourquoi ne pas décentraliser le foyer Saint-Vénuste, afin qu’il fonctionne dans de meilleures conditions et évite les regroupements pas toujours du meilleur effet. Il serait bon aussi de mettre en place une vraie politique de la vie animale, afin que soient pris en compte les droits et les devoirs des propriétaires d’animaux. Il ne serait peut-être pas idiot d’imaginer aussi, avec un opérateur spécialisé, une résidence touristique diffuse transformant les habitations et les locaux vacants, en particulier les 70 ou 80 que la Sebli n’aura pas réussi à réhabiliter. Et en parlant de tourisme, c’est bien joli d’avoir de nouveaux locaux pour l’office, mais il faudrait lui donner les moyens d’assurer une véritable promotion du centre.
Faire revenir de la richesse en centre ville.
Pour cela, il faut au moins une « locomotive » qui amène de l’activité et attire de la présence. En entrée de ville par la voie rapide en provenance de Béziers, nous avons l’espace « Grand Cap ». En provenance de Sète, nous avons le centre commercial « Les portes du soleil ». A l’entrée en provenance de Vias et Pezenas, passé le pont des maréchaux et remontée la promenade, nous nous trouvons au feu rouge devant des bâtiments à l’apparence peu engageante. C’est là qu’il serait utile d’avoir le symbole actif de l’entrée de centre ville. J’ai consulté un grand opérateur spécialisé et son équipe à ce sujet. Le concept de mini-polygone que je propose depuis plusieurs années est jugé crédible. Une étude s’engage d’ailleurs, à leurs frais, pour en apprécier les modalités de faisabilité. Sur 3000 m2 au sol, dont la mairie possède déjà les deux tiers, il est très possible de réaliser une « locomotive » commerciale, avec du stationnement, adaptée à la mesure de notre ville. Ce concept, qui essaimerait sur le reste des commerces du centre ville, en jonction avec la Promenade, serait construit sur des fonds essentiellement privés, donc sans ponctionner le contribuable. En contrepartie, il est nécessaire que le Moulin des Evêques soit véritablement aménagé, au lieu de rester une salle vide, afin qu’il puisse fonctionner comme un vrai espace-évènement qui suppléerait avantageusement l’ancienne salle des fêtes.
Une méthode.
En rencontrant beaucoup de monde sur ce sujet du centre ville, j’ai constaté qu’une très grande majorité n’y croyait plus. Bien souvent les gens, désabusés, ne croient plus à rien ni à personne. Qui est responsable de ce gâchis ? Je ne veux accuser personne, mais c’est peut-être le manque de véritable responsabilité qui a contribué à cette dégradation. En fait, qui est vraiment responsable du centre ville ? On ne sait pas vraiment. C’est pourquoi je propose comme méthode d’application de ces pistes de solutions, et surement de bien d’autres, qu’il soit constitué une équipe opérationnelle resserrée et connue, établie en centre ville et qui porte la responsabilité de son avenir. Elle serait chargée de coordonner l’activité des différents organismes qui agissent chacun de leur côté de façon trop morcelée, souvent peu connue. Elle serait chargée aussi de trouver de nouveaux financements. Composée des plus hauts élus et de techniciens compétents, elle serait aussi au contact direct de la population qui doit être véritablement associée à la promotion de son quartier. Sa mission serait de faire repartir le centre ville, d’inverser la tendance et elle serait comptable du résultat. Rien de tel que d’être responsable pour améliorer l’efficacité.
En résumé, pour nous donner une vraie chance de réhabiliter notre centre ville, nous devons en avoir la véritable volonté. Avec une méthode responsable pour la mettre en oeuvre, rien n’est impossible. Si la tendance est inversée, le signal sera fort et la partie sera gagnée quand nous aurons retrouvé une entière fierté de notre centre ville, quand nous serons fiers de le montrer à nos amis, à nos familles et de le faire visiter à nos touristes.

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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Conseil municipal: comptes 2012

CONSEIL MUNICIPAL : COMPTES 2012

Déclaration préliminaire d’Henri COUQUET

« Ce compte administratif 2012 confirme ce que nous avions relevé lors du vote du budget prévisionnel. Nous assistons au glissement, à la descente, à la dégradation de l’équilibre financier communal. C’est le résultat d’une gestion financière totalement à contresens des besoins actuels. Vous menez une politique financière illogique. Maintenant qu’il est d’autant plus nécessaire de maîtriser les dépenses, vous faites le contraire ! A la mairie d’Agde, nous continuons à dépenser davantage que ce que nous gagnons. Malheureusement, ce sera bien pire en 2013, avec un compte administratif qui ne sera connu qu’après les élections. Au vu des dépenses actuelles, nous ne pouvons pronostiquer qu’une aggravation, une descente encore plus prononcée.

Ainsi, avec 8,5 millions d’euros d’emprunts émis en 2012, et avec seulement 5,5 millions d’euros de capital remboursé, nous empruntons largement plus que ce que nous remboursons. Bien évidemment la dette de la ville s’accroît, et cela malgré les cessions du patrimoine agathois à tour de bras (à hauteur de plus de 3 millions d’euros).  Ce sont 60 millions d’euros de dette qui sont avoués au 31 décembre 2012, auxquels il faut ajouter les 5 millions d’euros dus à la CAHM pour la construction du centre aquatique, 5 millions que vous avez été contraint d’inclure dans les autorisations de programme.

Ce processus de dégradation est confirmé par la délibération n° 10 (affectation des résultats). Nous y voyons que le soi-disant excédent de fonctionnement ne va pas en direction des dépenses 2013, mais compense rétroactivement le besoin de financement 2012, qui avait un résultat d’investissement négatif de 3,6 millions d’euros et des restes à réaliser à hauteur de 600 000 €.

Nous constatons aussi cette dégradation dans la délibération n° 11 (budget supplémentaire 2013 supérieur à 6 millions d’euros) où les soi-disant excédents capitalisés couvrent le retard des dépenses 2012 et non celles de 2013. Ca va manquer ensuite, alourdir encore l’addition finale de l’année actuelle, dont nous ne connaîtrons le véritable état qu’en 2014.

Cette dégradation financière prononcée se retrouve aussi au niveau des budgets annexes. Le centre aquatique, avec un compte administratif juste équilibré, mais grâce à une subvention supérieure à 1 million d’euros. Le compte administratif des Cayrets, déficitaire de plus de 80 000 €, avec une dette de 3,6 millions d’euros. Celui de l’assainissement, déficitaire de plus de 100 000 €, avec une dette supérieure à 15 millions d’euros. Et celui de l’Île des loisirs, avec un besoin de financement de 260 000 € et une dette de 700 000 €. C’est d’ailleurs une opération en panne, avec un environnement commercial qui se dégrade, qui part en fumée, c’est le moins qu’on puisse dire.

Malgré ce constat 2012 alarmant, nous le voyons bien, vous persistez actuellement dans ce choix de gestion (si on peut dire). Une politique à contresens, totalement illogique. Dépenser plus que ce que nous gagnons, c’est actuellement un peu fou. Je crois que vous tentez le tout pour le tout, pour essayer de vous en sortir par des réalisations de dernière heure. Le problème, c’est que ce pari est fait avec l’argent commun, celui de tous les agathois. Agathois que vous prenez le risque de mettre gravement en difficulté par les conséquences à venir de cette politique déconnectée de la réalité actuelle. »


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Réunion centre ville

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PROJET DE VILLE et CENTRE VILLE

Comment mettre en œuvre le souhait profond de la population qui est de revoir un centre ville plus actif, plus vivant et plus agréable ? Nous aborderons cette question déterminante pour le devenir de notre commune, le vendredi 31 mai à 19h à la Maison du cœur de ville. Loin des déclarations d’intention habituelles, nous proposerons des solutions étudiées, applicables et recadrées par rapport à l’ensemble de notre territoire. Je vous y invite.

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde gagnant »


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Centre ville

PROJET DE VILLE ET CENTRE VILLE

Le 31 mai à 19h à la Maison du Cœur de ville

Si nous prêtons vraiment attention à tout ce qui peut être dit ou écrit sur le centre ville agathois, nous pouvons déjà observer beaucoup de choses. Tout d’abord un constat plutôt unanime de sa dégradation, tant sur le plan de l’habitat avec de nombreux locaux vacants ou d’appartements insalubres, que sur celui de la disparition des « services » et de la migration commerciale. Bien souvent aussi, un constat négatif est avancé sur l’ambiance d’incivilité, la propreté ou la délinquance, avec parfois une tendance à l’exagération.

Par contre, face à cela, les réactions sont très contradictoires, et parfois chez les mêmes personnes selon les circonstances. A côté de « on n’y peut rien », « c’est pareil pour tous les centres anciens », « c’est un phénomène inéluctable de migration vers les périphéries », nous entendons aussi « il faut créer du stationnement », « il faut démolir des îlots d’habitations », « il faut que les commerçants fassent un effort », « il faut apprendre aux gens … » et j’en passe. Bien entendu, ce sont des recettes à l’emporte-pièce, bien souvent peu applicables en l’état, mais sous-tendues par un facteur commun. Dans le fond, elles reflètent un vrai désir : celui de ranimer le centre ville, celui de le réhabiliter. En vérité, cela signifie que la population souhaite revoir un centre plus actif, plus vivant et plus agréable. C’est là le fait important à prendre en compte. Le centre ville le mérite. C’est notre intérêt à tous, à l’ensemble de notre archipel communal Agde-Cap-Grau qui ne doit pas être dissocié.

Mais comment ? Comment mettre en œuvre ce souhait profond de la population ? En effet, on ne peut pas dire que rien n’ait été fait par les municipalités successives. Ce ne serait pas exact. Mais manifestement, ce n’est pas suffisant. D’évidence, ce n’est pas adapté au besoin.

Comme nous l’avons déjà fait pour d’autres quartiers de notre commune, par exemple au Cap début mars au cours d’une réunion publique au Palais des congrès, au-delà du constat, nous aborderons ces questions déterminantes pour l’avenir de notre ville avec vous. Et comme lors de ces dernières rencontres, nous proposerons des solutions étudiées, applicables, recadrées par rapport à l’ensemble de notre territoire. Je vous donne donc rendez-vous pour une réunion publique, intitulée « Projet de ville et centre ville », le vendredi 31 mai à 19h à la Maison du cœur de ville. Vous y êtes cordialement invités.

 Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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PROJET DE VILLE ET CENTRE VILLE

PROJET DE VILLE ET CENTRE VILLE

Réunion publique avec Henri COUQUET

Vendredi 31 mai 19h, Maison du cœur de ville

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Dans un communiqué intitulé « Pensons au centre ville », j’ai récemment écrit : « Faut-il accepter la dégradation du centre ville comme un phénomène inéluctable, ou bien alors, faut-il réellement affronter celui-ci pour trouver de véritables moyens de donner une nouvelle vie, un avenir meilleur au centre ville? ».

Bien sur, vous avez deviné mon opinion. Je pense qu’il faut lutter contre ce processus d’appauvrissement. Je pense même que cela devrait être le devoir de tout élu. Evidemment, nous avons tous constaté que nous assistons à une évolution classique des centres villes. Nous savons tous que cela découle principalement de l’étalement de l’habitat en zones pavillonnaires ces dernières décennies, ainsi que de l’installation des grandes surfaces commerciales en périphérie avec du stationnement facile et gratuit pour les voitures, voitures qui ont grandement contribué à cette révolution urbaine. Chez nous, ce phénomène est d’autant plus sensible que la périphérie, accueillant actuellement tous les « services » commerciaux, bancaires ou administratifs, se trouve de fait au centre géographique de notre commune, au cœur de l’ « archipel » Agde, Cap, Grau. Cela contribue fortement à l’aggravation d’une délocalisation davantage marquée, générant une difficulté encore plus grande que dans d’autres villes.

Face à cette situation plutôt démoralisante, il est coutumier d’entendre « on n’y peut rien ! », « le centre est perdu ». Nous devons pourtant réagir. Il existe de fortes raisons à cela. Tout d’abord, il ne serait pas honorable d’abandonner  la population du centre ville, ses commerçants et artisans, ainsi que ses écoles victimes de fermetures de postes depuis trois ans consécutifs. Il serait bien malheureux de délaisser l’héritage que nous ont laissé les anciens, l’environnement de notre patrimoine historique. Il n’est jamais bon d’oublier ses racines. Ce n’est pas notre intérêt non plus, même sur un simple plan économique et financier. L’impact négatif sur la fréquentation touristique globale ne manquerait pas à terme. La gestion de quartiers déshérités, avec toutes ses incidences collatérales, deviendrait de plus en plus difficile. L’entretien des lieux retardé deviendrait inévitable à moment donné, et alors avec un coût beaucoup plus élevé, car dans un environnement davantage dégradé. Au final, même le prix en serait supérieur pour le contribuable agathois.

Et pourtant, on ne peut pas dire que rien n’ait été fait pour le centre. Des investissements relativement nombreux ont été réalisés par les municipalités successives. Malgré cela, le glissement n’a pas été enrayé. Il faut donc du nouveau. Probablement les investissements ont-ils été trop
statiques. Nous devons trouver de nouveaux chemins à l’avenir de notre centre ville. Celui-ci doit rester attaché au reste de la commune. L’abandon d’une partie de notre « archipel » déteindrait sur les autres quartiers. Tout est lié. Notre avenir est commun.

A son actif, à l’instar des monuments, notre centre ville est un potentiel. Comme tout centre historique il est unique et irreproductible. Ca ne s’invente pas, c’est le résultat d’une longue histoire. Il présente a priori un intérêt particulier, un attrait touristique, un but de promenade et donc cet atout  peut être intelligemment exploité pour le bien de l’ensemble de notre commune. Nous aborderons ces questions, et bien d’autres, de plein pied avec vous, lors d’une réunion publique organisée à la Maison du cœur de ville, le vendredi 31 mai à 19h. Je vous y invite cordialement.

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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PENSONS AU CENTRE VILLE !

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Tout le monde s’accorde à constater que le centre ville d’Agde n’est pas au mieux. C’est le moins qu’on puisse dire. Son cœur de ville, en particulier, est exsangue et il continue à péricliter : locaux vacants et insalubres, activité commerciale en chute libre avec des fermetures qui s’enchaînent, délocalisation des activités économiques et des services (bancaires notamment), ambiance démoralisante. Cette dégringolade atteint un point tel qu’une antenne nationale l’a prise récemment comme exemple de la dégradation économique des centres villes.

Face à ce phénomène récurrent, devons-nous rester passifs, l’accepter comme inéluctable ? Au contraire, faut-il l’affronter réellement et trouver de véritables moyens de donner une nouvelle vie au centre ville, un avenir meilleur ? C’est un sujet certes difficile, compliqué, mais un sujet qu’il faut regarder bien en face.

Avec le cercle de réflexion « Agde Gagnant » que je pilote, nous travaillons sur cette problématique. Nous aborderons de plein pied cette question que nous pensons déterminante pour l’avenir de notre cité, à la Maison du Cœur de Ville, le 31 mai prochain à 19h. Ce n’est pas parce que le problème est très difficile que nous devons l’éviter !

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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ÎLE DES LOISIRS : échec et solutions

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Quand notre maire a décidé d’entreprendre la restructuration de l’Île des loisirs, il y a déjà bientôt quatre ans, je lui avais recommandé, en séance du conseil municipal, « de ne pas engager la ville d’Agde dans cette aventure ». S’imaginant probablement résoudre les difficultés de cette zone du Cap comme nous avions résolu les situations du Palméria et du Matago lors du mandat municipal précédent, il a pourtant persisté, malgré les mises en garde. Cette décision a donc donné lieu à une première étude effectuée par « Atout France », puis à une seconde par un groupement de cinq sociétés pour un coût de l’ordre de 150 000 euros tout de même. S’y est ajouté ensuite une esquisse psychédélique de couleur rose attribuée à Jean Nouvel, lors de la première sortie de l’ « ambition 2020 ». Parallèlement, le maire a créé un nouveau budget annexe, initialement de 1,1 million d’euros, pour couvrir ces premiers frais, par un emprunt évidemment. Il a alors pris l’initiative de commencer à acheter des commerces et des murs commerciaux dans le centre commercial situé à l’entrée du parking de l’Île. Un projet de ZAC fut même prévu, avec une soi-disant concertation lancée au mois d’août 2012.

Les évaluations financières de ce projet, effectuées par la SCET, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, atteignirent un niveau très important (41 millions d’euros). L’amortissement d’une telle somme nécessitait le déblocage de 62 700 m2 de construction de surface habitable (voir le plan du schéma d’aménagement envisagé). Disproportionné ! Ainsi la solution prévue créait de nouvelles nuisances supérieures à celles existantes. Par ailleurs la délocalisation, en particulier des boites de nuit, vers la plage Richelieu avait un coût important et des conséquences sur l’habitat existant. Les réactions des résidants voyant leur environnement menacé, ainsi que celles des professionnels défendant leurs entreprises, furent à la hauteur de l’irresponsabilité du projet. Dans ce contexte, le maire faisant l’autruche,  l’affaire est discrètement enterrée, ou plutôt … mise en sommeil !

C’est un échec, mais un échec présentant déjà une ardoise (l’argent sorti pour les études et les achats commerciaux) et des dégâts collatéraux. Les commerces existants dans le centre commercial ont maintenant à côté de chez eux des locaux, devenus municipaux, vides, abandonnés, quand ce n’est pas squattés. Cela peut porter atteinte à leurs activités. Par ailleurs la ville d’Agde doit acquitter, comme les autres propriétaires, des frais de copropriété. Là aussi la situation est maintenant pire qu’avant. La mairie a engagé les finances du contribuable, non pour améliorer la situation, mais pour la dégrader au final. Voilà le résultat de décisions présomptueuses prises à la légère.

Pourtant l’Île des loisirs a besoin d’évoluer, afin que le développement normal de ses activités ne génère pas des nuisances (en particulier sonores) pour les habitants. Aujourd’hui, le nouveau schéma d’aménagement, présenté dernièrement dans le projet de ville, est particulièrement approximatif et fantaisiste. Il reste dans le flou total. Je conseille donc aux habitants, en regard de la modification du secteur Richelieu en « projet urbain à préciser » dans le PLU en préparation (voir le plan), à rester vigilants et à ne pas se satisfaire de promesses orales pré-électorales. Le flou est aussi maintenu en ce qui concerne des zones d’hébergement résidentiel sur l’Île elle-même. Cette intention n’est manifestement pas abandonnée.

Tout cela n’est pas bon. Quand il s’agit de l’environnement et du cadre de vie de nos concitoyens, ainsi que de l’argent des contribuables, ce n’est pas d’opacité dont nous avons besoin, mais de la plus grande clarté. Dans cette affaire, il ne faut léser personne : les résidants qui méritent que les nuisances qui les affectent soient traitées, au lieu d’en créer de nouvelles, les professionnels qui ont créé et développé des entreprises dans un lieu affecté à ces activités dès l’origine et les investisseurs qui ont permis d’assainir la zone d’une trop grande concentration de boites de nuit sur le déclin.

Il est évident qu’inclure de l’habitation classique dans ce lieu destiné à une autre vocation ne ferait que compliquer la situation. Comme je l’ai avancé lors de notre réunion publique du 9 mars, c’est vers le loisir de jour et la revégétalisation de l’île qu’il faut tendre. La renaissance d’une activité de thalassothérapie (nécessitant la relation directe avec la mer) pourrait y trouver sa place. La création d’un delphinarium, comme certaines sociétés spécialisées le souhaiteraient,  est possible. Une multitude d’activités péri-nautiques en plein milieu d’un port pourraient y trouver aussi leur place. Dans ce contexte là, l’hébergement de courte durée lié à ces centres d’intérêts deviendrait alors envisageable. Nous pouvons aussi imaginer une place semi-couverte, permettant des expositions XXL et le développement de celles déjà existantes. Ce pourrait être aussi le lieu de spectacles before, c’est-à-dire tôt dans la soirée.

Ainsi nous resterions dans une unité d’affectation de l’Île, fidèle à son origine, qui serait beaucoup plus adaptée que le bric-à-brac ingérable dans lequel la mairie d’Agde avait commencé à l’engager. Il est temps de remettre les pieds sur terre.

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MALFATO/ROCHELONGUE : LES SOLUTIONS

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Le samedi 9 mars, au palais des congrès du Cap d’Agde, une centaine de personnes a participé à la réunion publique ayant pour thème « l’évolution des quartiers de notre commune », organisée par le cercle de réflexion « Agde Gagnant ». L’échange avec le public a fourni l’occasion d’amener de nombreux éclaircissements sur les sujets abordés, le premier d’entre eux concernant le quartier Malfato/Rochelongue. Nous avons pu aussi en tirer de sérieuses perspectives d’avenir.
A la question « pourquoi une zone NA d’urbanisation future comme Malfato ne se débloque-t-elle pas à la construction, alors que dans la zone NA Rochelongue, immédiatement voisine, la ville vend presque deux hectares de terrains municipaux pour y réaliser une énorme résidence touristique de plus ? », la réponse est apportée. C’est clairement un choix voulu par la mairie. Et c’est véritablement un choix déterminé puisqu’il n’a pas fallu moins de trois modifications du POS (plan d’occupation des sols) pour y arriver. Une première déclassant les terrains réservés au stationnement et les rendant constructibles. Une autre multipliant le COS (coefficient d’occupation des sols) par plus de trois, afin d’autoriser beaucoup plus de surface constructible. Une autre permettant d’accroître la hauteur des futurs immeubles. Rien que ça ! Le choix municipal s’est donc délibérément porté sur le promoteur, plutôt que sur les petits propriétaires de Malfato.
Avec ces décisions malheureuses, et tout ce temps perdu, ce sont en outre les ennuis qui rattrapent ce secteur. De nombreuses restrictions, annoncées par arrêté préfectoral à la mairie en juillet 2011, et seulement portées à la connaissance du public en décembre 2012 (18 mois après), sont prévues dans l’élaboration du nouveau PPR (plan de prévention des risques, en l’occurrence ceux de submersion marine). A cela le maire ajoute 25 % de logement social, rendu obligatoire dit-il. Au total, bien plus de 50% de la zone serait affectée, si l’on n’oublie pas les voieries nécessaires à l’aménagement du quartier. Un horizon qui s’assombrit donc à vue d’œil, d’autant plus qu’il est question de confier l’aménagement de ce quartier à un opérateur privé. Autant dire que les initiatives des propriétaires seraient réduites à néant. Le rêve de construire sur son propre terrain se verrait ainsi très fortement compromis. La phrase du maire, répétée à plusieurs reprises en s’adressant aux propriétaires, « nous verrons à quelle sauce vous allez être mangés », prend alors tout son sens !
Que faire dans ces conditions qui se dégradent ?
Tout d’abord, les propriétaires doivent rester vigilants. Ils ont déjà pu constater qu’une future zone à construire ne devient pas forcément constructible. Il en sera de même avec le nouveau PLU (plan local d’urbanisme). Ce n’est pas parce que le sigle va changer, que les futures zones à construire, anciennes ou nouvelles, se débloqueront automatiquement. Pour cela il faut, en plus du classement, une décision municipale qui ouvre à la construction. Le vote du PLU avant les élections n’en est pas une, c’est seulement un cadre dans lequel des choix seront ensuite faits, mais plus tard !
La question du logement social, quant à elle, n’est pas nouvelle. La loi fixait déjà l’obligation de destiner 20% des habitations au logement social, et la ville d’Agde est loin du compte en n’atteignant pas les 6%. Elle a donc fait l’objet, ces derniers mois, d’un état de carence par le préfet. Son droit de préemption urbain est maintenant mis sous tutelle de l’Etat, dans le but de la contraindre à réaliser les logements sociaux imposés par la loi française. Ceci dit, le périmètre retenu pour exercer cette exigence ne concerne pas Malfato. La menace sur ce quartier est donc une ficelle politicienne introduite par le maire dans ce dossier qui mérite vraiment mieux que ça !
Quant à elle, l’élaboration définitive du PPR va faire l’objet d’une enquête publique dans les mois qui viennent. Nous engageons les propriétaires à faire connaître leur point de vue et à contester le projet dans son état actuel. S’en remettre à une association pilotée « municipalement » ne semble pas la meilleure des choses. En effet, la mairie semble accepter, à peu de chose près, le projet actuel. Pourtant, si c’était nécessaire, le dernier épisode de coup de mer que nous venons de connaître, avec submersion marine, démontre une fois de plus que ce secteur n’est absolument pas touché. Il reste hors d’eau, comme toujours.
Enfin, pour que ce quartier ait une réelle chance de développement sans que les propriétaires soient lésés, nous pensons que son aménagement doit se réaliser sous maîtrise publique. La forme du PAE (plan d’aménagement d’ensemble) est possible. Ainsi la mairie reste le maître d’œuvre, par l’intermédiaire d’un budget annexe. Par contre, il est nécessaire que la participation aux travaux de viabilisation par ceux qui vont construire sur les parcelles aménagées soit suffisamment bien calculée, afin que le contribuable lambda n’ait pas à participer au final.
Une autre solution possible, beaucoup plus innovante et dynamique, est la mise en place d’un PPP (partenariat privé public) qui permet le financement de l’énorme investissement de viabilisation de départ par des entreprises privées (donc pas de charge municipale directe), puis le remboursement progressif par la ville sur ses frais de fonctionnement. Cette charge est parallèlement compensée par la participation de ceux qui construisent sur les terrains aménagés. Cette solution mixte, qui évite une sortie massive de l’argent public, a par ailleurs le gros avantage de laisser la mairie maître d’ouvrage, mais aussi instance décisionnaire dans la maîtrise d’œuvre du projet. Ainsi les choix dans la mise en forme du quartier et sa maîtrise financière ne lui échappent pas.
Nous voyons donc que des solutions sont possibles pour débloquer ce quartier. Encore faut-il le vouloir et arrêter de laisser pourrir la situation, soit par facilité, soit par choix délibéré !

Henri COUQUET


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Réunion publique

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J’organise, avec le cercle de réflexion « Agde gagnant », une réunion publique le samedi 9 mars à 10h au Palais des congrès du Cap d’Agde. Vous y êtes cordialement invités. Le thème de cette réunion est l’évolution des quartiers de notre commune : Malfato, Rochelongue, Île des loisirs, quartier naturiste, centre ville, etc… Vous avez le droit de connaître la vérité sur leur situation et sur leur avenir. Vous devez pouvoir aussi exprimer vos véritables attentes. Ce sont les buts de cette réunion.

MALFATO/ROCHELONGUE : pourquoi cette future zone à construire depuis des années ne se débloque-t-elle pas, alors que juste à côté la mairie cède presque deux hectares de terrains municipaux à un promoteur pour y réaliser une résidence hôtelière supplémentaire ?

ÎLE DES LOISIRS : pourquoi notre maire a-t-il officiellement lancé une concertation en vue de la création d’une ZAC, et puis silence radio, on ne dit plus rien ?

QUARTIER NATURISTE : pourquoi délivrer le permis de construire d’un énorme immeuble de plus de vingt mètres de haut, alors qu’en été le quartier est congestionné et que les difficultés de stationnement sont à leur paroxysme ?

CENTRE VILLE : où en sommes-nous exactement des opérations immobilières qui devaient le régénérer ?

Bien entendu, nous pourrons répondre aussi aux questions sur d’autres quartiers. Nous préciserons aussi le coût de certaines réalisations municipales : extension du golf, centre port, centre aquatique, etc … Tout cela, « combien ça coûte » ?

En tant qu’élu municipal, vous avez compris que je ne fais pas partie du troupeau de moutons de Panurge. Depuis toujours, je m’exprime sur les décisions municipales, je fais des propositions alternatives quand je le juge utile, je communique par voie de presse afin que vous soyez informés d’une manière pour le moins « complémentaire » à la communication municipale « officielle ».

Aujourd’hui, je viens carrément devant vous, publiquement. Je viens tenir un langage de vérité. De nos jours, ce n’est ni chose courante, ni chose facile. J’en prends le risque.  J’espère que vous viendrez nous rencontrer le samedi 9 mars au Palais des congrès, pour aborder d’une manière vraie et sincère tous ces sujets qui nous concernent . Il s’agit de parler concrètement de notre commune, d’aborder les questions au réel, en dehors de tout a priori politique et dans le but de répondre véritablement aux besoins de la population.

Henri COUQUET , conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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FERMETURE DE CLASSES A AGDE

Après avoir fermé trois postes l’an dernier, l’Académie prévoit la fermeture de deux autres classes pour la prochaine rentrée scolaire en Agde. Voilà un nouveau mauvais coup porté à nos écoles, et qui plus est, là où ça fait le plus mal : en centre ville. Il est prévu la fermeture d’une classe à l’école élémentaire Anatole France et d’une autre à l’école maternelle Marie Curie.

Dans une ville pourtant en expansion démographique, voilà une nouvelle fois le résultat du manque d’intérêt municipal à la délocalisation de nos jeunes, ceux-ci étant contraints de s’installer là où l’accession à la propriété est plus abordable. Sensible à ce problème d’installation familiale, je propose depuis des années que nous prenions des mesures municipales afin de contrer cette « hémorragie » de nos forces vives, avec la création de lotissements communaux par exemple, sans être entendu malheureusement.

Il est vrai que quand on parle dynamisme de la ville à notre maire, il répond création de maison de retraite ! Il serait temps d’élargir la vision à tous âges.

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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Questions à Henri COUQUET

Evolution des quartiers

Marc Chevrolat : Vous envisagez de communiquer prochainement sur l’évolution des quartiers de notre commune. Pour quelle raison ?

Henri Couquet : Parce que je pense que les agathois ont besoin, au minimum, d’une information complémentaire à la communication municipale « officielle ». Celle-ci est pour le moins incomplète, quand elle n’est pas manipulatoire.

Angèle Thomasset : Qu’allez-vous faire ?

H.C. : J’organise, avec le cercle de réflexion qui m’accompagne, une réunion publique d’information le samedi 9 mars à 10h au Palais des congrès du Cap d’Agde. J’invite nos concitoyens à venir échanger avec nous, en toute simplicité, sur l’évolution des quartiers de notre commune.

M.C. : Quels sujets allez-vous aborder ?

H.C. : J’ai l’intention d’aborder les sujets touchant les quartiers de Malfato, de l’Île des loisirs, du village naturiste, de Rochelongue, du centre ville et de répondre à toute question les concernant. Nous pourrons aussi parler de toute autre zone de notre commune, si le public le souhaite bien entendu.

A.T. : Pourquoi cette initiative innovante ?

H.C. : Je pense profondément que les agathois, et nos concitoyens en général, méritent une information précise et qu’on arrête surtout de les prendre pour des benêts. C’est de leur avenir et de celui de leur environnement qu’il s’agit. Je considère qu’ils sont en droit de tout savoir et d’exprimer aussi leurs véritables attentes. Je suis un élu municipal et vous avez bien compris que cette fonction bénévole ne consiste pas pour moi à rester sagement assis en disant « amen » à toutes les décisions.

M.C. : Vous allez dire la vérité aux agathois ?

H.C. : Exactement, comme toujours !

Entretien recueilli par Angèle Thomasset et Marc Chevrolat.


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URGENCE

 

 

Lors du précédent mandat municipal, lorsque j’étais administrateur de l’Hôpital Intercommunal du Bassin de Thau avec le maire d’Agde comme président, nous avions obtenu, dans la suite des décisions précédentes fortement remises en cause par l’Agence Régionale de Santé, la création du Centre de Soins Polyvalent d’Agde (baptisé depuis hôpital Saint-Loup). Aujourd’hui, suite à la décision surprenante de L’ARS de donner l’agrément pour un service d’urgence à la clinique privée de Pézénas, l’hôpital d’Agde s’en voit privé du même coup. C’est laisser l’hôpital Saint-Loup incomplet, le voir stagner et peut-être même régresser. Cette décision est contraire à toute logique. Avec une population permanente de 25 000 habitants, une population estivale de plus de 200 000 et un canton qui dépasse les 40 000, notre territoire a besoin de ce service. C’est pourquoi j’appelle mes collègues élus municipaux de la ville d’Agde, ainsi que ceux des communes de notre canton, à se joindre à moi pour soutenir l’action entreprise par le directeur du centre hospitalier, avec la fédération des hôpitaux, auxquels s’est associée l’Association des Médecins Urgentistes de France, afin que cette grave décision soit reconsidérée et que l’hôpital d’Agde obtienne le service d’urgence que la population mérite.

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant ».

hop StLoup


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VŒUX 2013

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Je souhaite à tous les agathois une bonne année 2013. J’espère surtout que ceux qui sont dans la difficulté ou la souffrance verront leur situation s’améliorer. Bien entendu, je souhaite le meilleur pour tous. Je sais aussi que ces quelques mots n’ont rien de magique. C’est pourquoi j’engage nos concitoyens à faire preuve de patience, à tenir bon, à résister. Gardons confiance dans l’avenir, dans les capacités de notre commune, de notre territoire et dans le lien qui nous unit. Bonne année à tous !

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant ».


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Eviter la hausse des impôts

Voici le texte de ma première intervention lors du vote du budget 3013 au cours du dernier conseil municipal.

« Monsieur le maire, tout le monde a pu constater que, pour la dernière année de votre mandat municipal, vous engagez notre commune dans des dépenses démesurées, disproportionnées, donc excessives. Vous affichez vous-même l’énorme accroissement de la dette de la ville que cela provoque immédiatement. La logique permet d’en déduire l’augmentation des impôts locaux qui en découle. C’est ce que certains de mes collègues ont annoncé, et ils ont raison. C’est ce que certains ont affirmé, quel que soit le futur occupant de l’Hôtel de ville, et ceux-là ont tort. Ceux-là pensent que vous ruinez la ville, mais ils pensent aussi que personne n’y peut rien. Je ne suis pas de cet avis. Certes, j’observe la même situation préoccupante que mes collègues, mais je pense que nous pouvons éviter la conséquence apparemment inéluctable de l’augmentation des impôts. Bien sur, cela suppose qu’une autre méthode de gestion soit mise en place. Pour ma part, j’envisage une solution beaucoup plus optimiste pour l’avenir de notre cité. Evidemment, il y aura des habitudes à changer.

Je ne vais pas reprendre ici tous les chiffres, ce qui a pour effet de rebuter les non-spécialistes, mais je vais retirer de ce budget prévisionnel ses grandes lignes, ses grands effets. Pour cette année 2013, comme tout au long de votre deuxième mandat, vous n’avez de cesse de reproduire les travers reprochés à votre prédécesseur : dépenses exagérées de réceptions, de restaurants, de voitures, de personnel … A côté de ça, dans ce budget, le cœur de ville est sèchement abandonné. Abandon qui s’ajoute à un FISAC mort-né, un PRI moribond et un PNRQAD manqué. En outre, vos décisions se détournent des besoins fondamentaux de la population, pour viser en priorité des réalisations clinquantes (golf, centre port …). En règle générale, nous assistons à un éloignement de la population. Et encore, si ces projets étaient bien montés ! Mais ce n’est pas le cas, et leurs coûts sont systématiquement surmultipliés. C’est ainsi qu’ils vampirisent les réponses qui devraient être apportées aux besoins fondamentaux.

Vous avez asséné une lourde charge supplémentaire à la population dès 2009. Pour vous donner les marges financières nécessaires aux dépenses outrancières, vous avez augmenté les taux locaux d’imposition, vous avez supprimé abattements et exonérations, vous avez créé de nouvelles taxes et vous avez haussé les taxes existantes. Ainsi, en faisant porter la charge de vos dépenses sur les agathois, vous les appauvrissez. Ils manquent déjà d’emplois, ils ont des difficultés d’installation professionnelle et familiale, et vous y ajoutez encore des charges supplémentaires.

Aujourd’hui, la disproportion des dépenses prévues en 2013, vous amène à annoncer une hausse de la dette de la ville de l’ordre de 20%. Elle bondit à 68 millions d’euros, hors budgets annexes (28 millions de plus tout de même). En outre, c’est compter sans la dette envers la CAHM, à hauteur de 5 millions d’euros encore. A ce sujet, je cite le rapporteur des finances de l’agglomération : « Une part de l’encours de la dette de la CAHM (5,3 M€ sur les 22,4 M€) est récupérable sur la commune d’Agde pour le centre aquatique ». C’est clair. Ces 5 millions portent donc l’endettement de notre budget principal à plus de 73 millions d’euros.

Il a été dit ici-même, lors du dernier conseil municipal, par votre premier adjoint, que l’état de la dette ne pouvait avoir d’effet sur les impôts locaux. Son explication était que les impôts directs, donc leurs taux, sont destinés à équilibrer les dépenses de fonctionnement. Quant à eux, les emprunts, et donc la dette qui en découle, équilibrent les dépenses d’investissement. Ce sont deux sections distinctes qui composent le budget municipal principal. Certes, mais les deux sections sont liées, dépendantes. En effet, l’explication donnée oublie que les dépenses d’investissement doivent aussi être alimentées par l’autofinancement, c’est-à-dire l’épargne obligatoirement dégagée de la section de fonctionnement. Pour simplifier, c’est ce qu’il reste après que les dépenses de fonctionnement ont été couvertes par les recettes de fonctionnement. C’est cette somme qui est virée en partie dans l’autre section pour participer au financement de l’investissement. Dans ce budget 2013, que voyons-nous ? Nous voyons que le virement à la section d’investissement (3,3 millions) ne couvre pas le remboursement annuel en capital de la dette (5,5 millions). Nous voyons donc que l’épargne nette est largement négative et qu’elle ne peut participer au financement de l’équipement, ce qui est d’un très mauvais pronostic sur l’évolution financière communale. En conséquence, nous voyons que l’énorme masse empruntée (14,5 millions) va accroître l’endettement et enfler les remboursements ultérieurs, dont l’annuité est déjà de 7,5 millions avec les intérêts. Et c’est la fuite en avant suicidaire que j’avais évoquée lors du débat d’orientation budgétaire.

De ce fait, l’équilibre est rompu. Ca ne marche plus. L’épargne de fonctionnement obligatoire est insuffisante. Il faudra donc, lors des prochains budgets, trouver une nouvelle recette pour restaurer l’épargne de fonctionnement. Cette nouvelle recette c’est, habituellement, une nouvelle hausse des taux locaux d’imposition, une suppression des derniers abattements s’ils existent, une hausse des redevances et éventuellement la création de nouvelles taxes. Autrement dit, de nouvelles charges pour les contribuables et les entreprises. Voilà la terrible logique du mécanisme qui préside depuis trop longtemps à la gestion de nos collectivités locales. Une logique négative dans laquelle vous êtes retombé au cours de ce mandat. C’est un mécanisme obsolète qui avait pourtant déjà montré ses limites chez nous.

C’est pour ces raisons que mes collègues annoncent une hausse des impôts, dès 2014 selon certains. Et c’est vrai. C’est vrai, si vous êtes réélu. C’est ce que vous avez fait en 2009, après les élections, alors que ce n’était pas nécessaire. Vous auriez tort de vous en priver en 2015, si vous étiez reconduit. Si la majorité des électeurs vous donne quitus pour ce genre de procédé, ça va de soi. C’est vrai aussi, si ceux qui vous remplacent pensent que la hausse est inéluctable, qu’il faut faire avec et qu’ils ne peuvent l’empêcher.

Eh bien moi je pense que c’est ni souhaitable, ni inéluctable.

Je pense que ce n’est pas souhaitable, car ce mode de gestion nageant dans la facilité n’a que trop duré. Je pense que ce n’est pas souhaitable, car ces charges toujours accrues sur la population ont atteint un niveau, une limite à ne pas dépasser. Toujours charger, donc toujours appauvrir les mêmes est une erreur, une faute.

Je pense aussi que ce n’est pas inéluctable. Nous pouvons gérer autrement. Pour cela, je résume le principe que nous devons nous appliquer par une proposition très simple : il ne faut pas dépenser plus que ce que nous gagnons ! Nous connaissons tous les conséquences dans les familles ou dans les entreprises quand ce principe n’est pas respecté. Les conséquences en sont cessation de paiement et liquidation. Pour une collectivité locale, une mairie, la solution de facilité c’est l’augmentation des impôts, afin de se donner de nouvelles marges financières. Cela n’est plus acceptable.

Ce budget prévisionnel 2013, avec ce qu’il laisse entrevoir, est donc le bout du bout, avant de tourner la page. Il faut une solution pour sortir de ce scénario si prévisible et si souvent répété. Dans les conditions que vous mettez en place avec ce budget, vous aggravez la situation. En exagérant les dépenses d’investissement, vous dépensez l’argent que nous n’avons pas. Puisque vous persistez, malheureusement, nous sommes contraints d’en conclure que la sortie de crise en Agde ne peut maintenant se trouver qu’à la sortie des urnes en 2014. Mais, à mon sens, la solution n’est pas dans la politique. Elle n’est pas dans le basculement politique habituel d’un bord à l’autre, basculement censé régler les problèmes de façon magique. Bien évidemment, la solution est dans la primauté de la gestion. Il faut gérer sainement, tout de suite, et ne pas vouloir  forcément en mettre plein la vue. Au contraire, nous devons maîtriser suffisamment les dépenses pour ne plus avoir à emprunter inconsidérément et donc ne plus avoir à augmenter les charges sur la population. Nous avons suffisamment de ressources en Agde pour investir normalement. Pour cela il faut une volonté inébranlable. Pour cela il faut une équipe décidée, déterminée. Pour cela il faut une compétence forte.

Avec une gestion saine, nous avons les moyens de prospérer en Agde et sur l’ensemble de notre communauté d’agglomération, sans pour autant accabler de charges nos concitoyens. Le dynamisme de notre territoire ne passe pas par le surendettement de nos institutions locales, l’affaiblissement de nos entreprises et l’appauvrissement de notre population. Bien au contraire, il dépend plutôt de l’équilibre financier nécessaire pour stopper l’asphyxie progressive de nos concitoyens et de nos entreprises. C’est la seule voie qui puisse concilier les réalisations municipales, avec la vie économique de notre territoire et les intérêts de nos concitoyens. C’est la voie que je préconise depuis longtemps. C’est la voie que nous avions commencé à suivre lors du précédent mandat municipal, avant que vous ne vous en détourniez. C’est la  voie que nous devons reprendre à Agde, pour le bien de tous. »

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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2013: la dernière année!

Je retranscris ci-dessous mon intervention initiale lors du débat d’orientation budgétaire 2013, au cours  du dernier conseil municipal.

« Monsieur le maire, votre orientation budgétaire depuis quatre ans vous mène dans une impasse. Aujourd’hui, pour l’année 2013, qui est aussi la dernière année de votre municipalité, le choix est déjà déterminé. Il est trop tard pour vous. Vous ne pouvez plus changer. Vous ne pouvez plus réorienter la gestion municipale. Vous vous êtes mis tout seul dans une impasse. Vous êtes pris dans la nasse de votre propre démarche. Ainsi, en 2013 vous allez poursuivre dans une fuite en avant un peu désespérée et plutôt suicidaire, celle des réalisations précipitées de la dernière heure pour tenter de sauver votre mandat. Ca sent déjà l’affolement de la période pré-électorale, à la recherche des 20% de votre électorat perdu. Vous êtes déjà dans la fébrilité de fin de mandat.

Lorsque vous avez tourné le dos à nos engagements électoraux envers la population, en 2008, je vous avais aussitôt exprimé mon désaccord. Lors des Débats d’Orientation Budgétaire de ces quatre dernières années, je vous ai chaque fois conseillé de ne pas agir de cette manière et de revenir à la maîtrise financière sur laquelle nous nous étions engagés, maîtrise financière qui présidait à la gestion de notre précédent mandat municipal. Vous n’avez pas écouté. Vous avez persisté dans votre nouvelle orientation budgétaire nocive, dangereuse. Être rigoureux maintenant, c’est trop tard pour vous. Vous vous trouvez dans l’obligation de tenter de réaliser, dans l’ultime année du mandat municipal, au moins une partie des promesses faites à nos concitoyens. En effet, à ce jour, à part une annexe de l’office du tourisme, aucune réalisation notable réellement municipale n’a été conclue. Vous voilà contraint à l’engorgement des mises en œuvre de dernière heure. Cela rappelle complètement la dernière année de votre prédécesseur … avec le résultat que vous savez.

Pourquoi cette situation ? Parce que vous avez eu la grande faiblesse d’écouter les partisans de la dépense outrancière. Une dépense outrancière, mais aussi désordonnée, mal coordonnée, avec un cumul d’Autorisations de Programmes non ajustées financièrement. En outre, la déficience de vos montages, mal préparés, mal calibrés, a systématiquement retardé les réalisations et en a surmultiplié les coûts. Pertes de temps et coûts exponentiels mènent à une fin de mandat encombrée et ruineuse. Les conséquences en sont et en seront multiples, avec abandon de l’essentiel, négligence des véritables besoins des agathois, augmentation des charges en leur direction et aggravation de la dette de notre communauté.

Votre gestion, si on peut employer ce mot, votre politique économique affichée, prônée, est une politique de dépenses. Vous avez souvent déclaré que dépenser, investir, c’est créer de la richesse, des emplois. Encore fallut-il que les dépenses aillent en direction d’investissements véritablement productifs. Quel est le vrai résultat chez nous ? Aujourd’hui, vous le savez, nous avons en Agde, et dans notre zone, le triste record français du chômage. En plus de la souffrance sociale et humaine que cela signifie, cela donne une bien piètre image de notre territoire. Cela casse la communication euphorique affichée par ailleurs. Derrière les strass et paillettes affichés dans le journal municipal, c’est pas la joie !

En fait, votre gestion et votre politique économique vont à contresens des besoins actuels. Ce type de fonctionnement n’est plus adapté à notre époque. Vous retardez. Vous avez cru, et vous croyez encore, que la dépense est le remède. Mais non, bien au contraire, la dépense est la cause du mal. Nous assistons à ce que j’avais pronostiqué depuis plus de quatre ans. Ce type de comportement mène à la dégradation de la situation financière et économique. Nous assistons, et nous allons assister encore davantage, aux conséquences de ces mauvais choix.

Aujourd’hui, notre classement dans le peloton de tête des villes les plus endettées, classement que les béotiens de la finance prennent au premier degré, nous indique tout de même l’importance de la dérive financière de notre gestion municipale. Lors du mandat précédent, nous avions réussi à baisser la dette de la ville de 15%. Depuis nous sommes revenus au niveau de l’an 2000, puis nous l’avons largement dépassé. Et encore c’est compter sans l’énorme retard pris dans les investissements déjà en autorisation de programme, donc de fortes dépenses à venir.  C’est compter aussi sans les dettes importantes portées par les budgets annexes, dettes que nous devons garantir. C’est oublier aussi le feu de paille  généré par les recettes seulement ponctuelles des ventes démesurées de notre patrimoine municipal. Malgré tout cela, nous avons déjà un endettement dépassant largement les 100% de notre PIB à nous, c’est-à-dire nos recettes alimentées par la fiscalité, les subventions et les dotations. C’est trop, beaucoup trop et, vous pouvez me croire, l’année 2013 ne va pas arranger la situation. Loin de là !

Actuellement la ville d’Agde est stigmatisée par ses classements dans les revues économiques. Ce n’est pas seulement le cas pour l’endettement. C’est aussi le cas pour l’emploi, comme je l’ai rappelé tout à l’heure, mais aussi pour le dynamisme de la ville. Chaque fois ce sont de mauvais classements. Il est évident qu’on ne peut plus se contenter d’invoquer l’erreur ou l’artefact de calcul. Les indices convergent. Ainsi, ces mêmes organismes, classant les villes en fonction de leur dynamisme à partir de cinquante indicateurs révélateurs du développement économique (emploi, revenus, salaires, niveau d’éducation, démographie, nombre de banques, nombre de restaurants, etc) mettent la ville d’Agde à la 297ème place. Frontignan, par exemple, est à la 14ème et Mèze à la 6ème. Vous pourrez me dire que ces classements sont faussés, relatifs ou incomplets. Peut-être, mais la convergence systématique de toutes ces statistiques ne peut être un effet du hasard. Nous n’allons tout de même pas tomber dans le délire de persécution. Tous ces organismes nous voudraient-ils du mal ? Et pourquoi donc ? Certainement, ce n’est pas le cas. Nous allons plutôt convenir que cela n’est tout simplement pas le révélateur d’une bonne santé économique. Vraiment, ça ne va pas chez nous. Le mode de gestion municipal, en méconnaissant volontairement la situation actuelle, va a contrario des véritables besoins économiques et contribue donc largement à ce constat plus que préoccupant.

Vous menez une politique qui assèche les ressources financières. Au bout du compte, en aggravant les charges, elle appauvrit notre population. Aujourd’hui, les agathois ont moins de travail, moins de moyens financiers et davantage de charges. Ce n’est pas ce qu’ils attendaient. Déjà en 2002 ils nous avaient demandé la maîtrise financière. Ce à quoi nous nous sommes appliqués durant la période 2002/2008, avec pour conséquences : pas de hausse des taux locaux d’imposition, baisse modeste des taux trois années consécutives, aucune nouvelle taxe et pas d’augmentation des taxes existantes. Les investissements nécessaires à la population n’avaient pas été négligés pour autant : crèches, écoles, terrains de sports… Malheureusement, les élections de 2008 passées, vous avez accompli un virage à 180° et pris la voie de la dépense, de l’augmentation des taxes existantes et de la création de toute une série de nouvelles taxes. Ce retournement est d’autant plus regrettable que nous étions des précurseurs de la maîtrise financière. Si nous avions continué, par les temps qui courent, nous aurions pu devenir exemplaires. Quel gâchis ! Imaginez quelle serait votre réputation aujourd’hui dans ce cas de figure. Au lieu d’être le maire d’une ville aux classements systématiquement calamiteux, vous auriez pu être le maire cité en exemple pour la baisse de la dette et celle des taxes. On peut dire que vous êtes vraiment passé à côté de quelque chose. Ce qui aurait pu être une grande réussite s’est commué en glissement vers l’échec assuré.

C’est dommage pour vous, mais c’est surtout dommage pour les agathois dont vous n’avez pas respecté la volonté, en ne respectant pas nos engagements. Vous auriez mieux fait de vraiment les écouter. Assurément, ce sont eux qui ont raison ! »

Henri COUQUET, conseiller municipal indépendant, « Agde Gagnant »


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Avenir des quartiers et économie

Nous avons rapporté ici-même, la semaine dernière, de larges extraits de la  conférence de presse locale donnée par «  Agde Gagnant » au Grau d’Agde. Après avoir traité des dossiers concernant le Grau, ainsi que des difficultés d’installation familiale en Agde, Henri Couquet a abordé les problèmes liés à l’évolution des différents quartiers de notre commune. En voici l’essentiel ci-dessous.

 « La difficulté de l’installation familiale en Agde, avec le problème foncier qui le sous-tend, se retrouve, dans un cadre plus large, au niveau de la préparation du PLU (plan local d’urbanisme). Celui-ci va remplacer le POS (plan d’occupation des sols) dans les années à venir. Ce processus a été lancé depuis plusieurs années. Il n’avance guère, mais surtout, il se fait en catimini, en cachette. C’est l’omerta ! Pourquoi ? Il y a bien eu une paire de réunions d’information municipale, mais les données imprécises exposées ont surtout engagé chacun à espérer, à rêver d’une évolution favorable. Mais au moment de la décision, car il en faudra bien une, je crains qu’il y ait beaucoup de déceptions.

Il en est ainsi du quartier de Malfato, dont les propriétaires terriens dans une zone NA (zone d’urbanisation future) attendent depuis longtemps le déblocage. Or la réalité masquée est plutôt la préparation d’une ZAC qui serait confiée à un aménageur privé. Il en est de même pour le projet de ZAC de l’Île des Loisirs, qui concerne aussi les quartiers environnants, Richelieu en particulier. Une concertation existe paraît-il depuis début août, mais même les résidants directement concernés ne sont pas véritablement informés. Est-il raisonnable de continuer à avancer masqué sur ces dossiers touchant autant de nos concitoyens ?

Nous pouvons dire la même chose sur l’évolution nécessaire du quartier naturiste. Pourquoi n’évoquer que des opérations ponctuelles, comme l’énorme ensemble collectif de 20 mètres de haut prévu à son entrée ? Que dire aussi du quartier des Cayrets, bien loin d’être terminé ? Quant au centre ville, avec son PRI moribond (programme de réhabilitation immobilier), nous sommes encore bien loin de lui pronostiquer un avenir souriant dans ces conditions. N’oublions pas non plus le nouveau PPR (plan de prévention des risques), sur la préparation duquel la préfecture a donné des informations précises en juillet 2011, sans que la mairie juge bon d’en informer le public. Pourtant, de nombreuses zones de notre commune doivent en être impactées, en particulier sur le Grau et le Cap, Malfato et Île des Loisirs y compris. »

Autant de sujets sur lesquels Henri Couquet pense qu’il faut sortir de l’opacité pour amener la véritable information que les agathois méritent.

« Nous pouvons aussi parler de l’installation professionnelle, c’est-à-dire l’emploi. Avec plus de 16% de demandeurs d’emploi, la zone Agde-Pézenas, c’est-à-dire recouvrant notre communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, obtient le triste record de la région Languedoc Roussillon. Nous sommes aussi sur le podium national, parmi les trois premiers (avec Calais et une zone de Picardie) sur les 304 zones d’emploi françaises. Et que dire d’Agde même, qui dépasse les 25% de chômeurs je crois ! Face à cette grave situation, que faisons-nous en termes de développement économique ? A part quelques signatures mises en scènes et quelques effets de communication, à peu près rien ! C’est pourtant la première compétence obligatoire de notre agglomération, dont Agde est la ville-centre et notre maire le président.  Quand celui-ci engage de grosses dépenses, comme les ailes mobiles du centre aquatique, ou en y ajoutant la balnéothérapie, il déclare que cela crée des emplois. Il oublie que ces emplois sont momentanés, le temps de la construction. Ce ne sont pas des emplois durables. Il ne s’agit pas là de véritables investissements productifs. S’il suffisait de dépenser de l’argent pour créer des emplois, ça se saurait. Tout le monde le ferait. Nous savons même que cela a été trop fait. C’est une des raisons de l’endettement disproportionné de nombreuses collectivités, y compris la notre. Nous constatons aujourd’hui que ces dettes créent des difficultés financières qui génèrent du chômage par contrecoup. C’est donc une politique économique qui va a contrario des besoins actuels. Cette politique crée du chômage et à Agde on persiste dans cette voie de la dépense outrancière, et même on s’en glorifie.  Aujourd’hui, un choix de développement économique différent est absolument nécessaire.

Sur ces sujets, comme sur beaucoup d’autres, nous ne pouvons pas nous contenter d’une communication municipale lénifiante et formatée. Les agathois méritent mieux. Ils ont droit à une véritable information. C’est donc ce que nous allons faire, afin d’éclairer toutes ces questions. Quelles sont les alternatives à ces mauvais choix, à ces décisions hasardeuses, à ces erreurs, à ces échecs ? Qu’est-ce que les agathois ont à nous dire sur ces questions ? Nous allons aller au devant d’eux. »

La prochaine réunion publique se déroulera au Cap dans les semaines qui viennent. Le thème portera sur l’évolution des quartiers : Malfato, Île des Loisirs, village naturiste, etc. Ainsi de nouvelles approches, des alternatives émergeront, avec les agathois.

Bénédicte MONDY, pour « Agde Gagnant »


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L’essentiel est oublié

C’est au Grau d’Agde qu’Henri Couquet, entouré de membres du cercle de réflexion « Agde Gagnant », a donné une conférence de presse locale présentant la feuille de route de son action pour l’année publique 2013, « année qui sera aussi la dernière de la municipalité D’Ettore ». Je me propose d’en rapporter ici-même de larges extraits, en deux parties.
« Nous avons fait le choix d’être présents sur le terrain, ici au Grau d’Agde, après une conférence publique en centre ville au mois de mai, afin de bien marquer notre intérêt prioritaire aux problèmes locaux. En effet, les agathois n’ont pas besoin d’une ville politisée, mais d’une ville mieux gérée. Pour autant, nous ne sommes pas dans la critique ou l’opposition systématique. Quand un projet ou une décision sont bons, nous sommes pour. Il en est ainsi, par exemple, de la construction d’une nouvelle mairie annexe au Grau, accueillant la nouvelle poste ainsi qu’une annexe de l’office municipal de tourisme. J’ai voté cette décision en conseil municipal, comme j’ai voté aussi la requalification du front de mer. Fallut-il encore que les dossiers soient bien montés !
Au front de mer du Grau, les travaux de requalification vont commencer, alors que la protection de la ligne de côte n’est toujours pas finalisée. En effet, l’enquête publique préalable à la réalisation du brise-lame nécessaire à la protection de la plage, ainsi que du tenon perpendiculaire à la jetée, n’a été lancée que le 18 octobre. Elle se terminera fin novembre. Ensuite, le commissaire-enquêteur aura un mois pour rendre ses conclusions. Le conseil communautaire devra alors se réunir pour voter la délibération, et après ça les appels d’offres seront lancés afin de permettre le choix des entreprises. Au mieux, des mois se seront écoulés. Ainsi un risque est pris : les tempêtes hivernales peuvent mettre à mal les travaux entrepris sur le front de mer. En toute logique, les travaux de protection de la plage auraient pu être réalisés bien avant. Aberrant !
C’est ainsi que de nombreux projets municipaux mal phasés, mal montés, mal calibrés, débouchent sur des retards et malheureusement, par la même occasion, sur d’importants surcoûts. Ces coûts surmultipliés, d’autant plus avec les projets clinquants, ont pour effet d’assécher le financement des besoins plus ordinaires, mais bien souvent essentiels pour la population. Il en est ainsi, entre le Grau et Rochelongue, de la trop lente avancée de l’assainissement collectif (le tout à l’égout), les nombreuses fosses septiques générant nuisances et pollution des nappes (bonjour le développement durable dont on nous rabat les oreilles). Il en est de même de la mise aux normes des voieries, comme du manque de stationnement en période estivale pour accéder aux plages. Ces éléments plus ordinaires de la vie de la population sont ainsi oubliés. »
Henri Couquet aborda ensuite d’autres sujets essentiels pour nombre de nos concitoyens.
« Plus largement, l’installation familiale est aussi affectée. Nous savons tous qu’en Agde l’accession à la propriété est rendue très difficile, en particulier aux jeunes actifs, essentiellement à cause du coût du foncier, de l’immobilier, et que nombre d’entre eux sont contraints à se délocaliser. La collectivité publique pouvant agir sur cette situation, nous avions proposé quelques solutions, comme par exemple la réalisation d’un lotissement communal sur les terrains municipaux de l’entrée du quartier Rochelongue. Cette proposition n’a même pas été discutée, alors qu’au-delà du prix raisonnable des terrains devenu possible, elle associait les jeunes actifs à la vie de notre station, au lieu de les laisser en marge du développement touristique. Nous sommes passés là, à côté d’une véritable originalité. J’espère que notre maire, comme il l’a fait pour les terrains de Rochelongue, ne va pas attribuer les murs municipaux de l’ancienne poste du Grau, une fois qu’elle aura déménagé, à un promoteur pour y réaliser une résidence touristique de plus. Il serait plus inspiré d’y permettre l’accession sociale à la propriété pour les jeunes actifs, en résidence principale, dynamisant ainsi le cœur de notre station historique. Il n’est pas interdit de rêver ! »
Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le résumé de la deuxième partie de cette conférence. Celle-ci concerne surtout l’avenir des quartiers (Malfato, Île des loisirs, Quartier naturiste, etc), mais aussi les questions liées à l’installation professionnelle, au développement économique et à l’emploi.»


Bénédicte MONDY, pour « Agde Gagnant »